Projets clos
ANR ARICO
Dates : 2019 - 2023
Financement : ANR
Projet international franco-québecois
Coordinatrice du projet : Catherine MEUR-FEREC (Université de Bretagne Occidentale (UBO), Laboratoire Environnement, Télédétection Géomatique (LETG)
Partenaires :
Français : UBO-LETG/ UBO-LP3C / UBO-AMURE / UDL-TVES / ULCO-TVES / Communauté de Communes Pays Bigouden Sud / Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan / Conseil Départemental du Finistère / Lorient Agglomération / Dir. départ. des territ. et de la mer Finistère / Assoc. Nationale des élus du Littoral
Québécois : UQAR-LDGIZC / UQAR-STD / Université Laval / UQAM / Munic. Rég. Comté de La Matanie / Ministère Sécurité Publique / Ministère Environnement et Lutte contre les Changements Climatiques / Comité ZIP Sud-de-l’Estuaire / Union des Municipalités du Québec / Ville de Matane
Participation TVES : Christelle AUDOUIT, Philippe, CHAGNON, Philippe DEBOUDT, Hervé FLANQUART, Marie LABOUREUR, Caroline RUFIN-SOLER
Descriptif du projet : Le but du projet est d’appréhender et de favoriser les capacités d’adaptation des populations et des territoires maritimes soumis aux risques côtiers dans un contexte de changements climatiques en co-construisant, avec les acteurs de la société, des scénarios socio-écologico-économiques d’adaptation des territoires et des communautés côtières.
Mots clés : risques côtiers, changement climatique, prospective, scénarios, co-construction, vulnérabilité, communautés côtières, jeux sérieux
CCR VISOLET
Dates : février 2023- décembre 2023
Financement : Parc Naturel Régional Caps et Marais d'Opale
Porteur du projet : laboratoire TVES
Responsable scientifique : Magalie FRANCHOMME, MCF
Up Territoire d' Albâtre volet Ill
Dates : juillet 2020-juillet 2021
Financement : Communauté de communes de la côte d'Albâtre
Responsable scientifique :Franck BODIN, MCF ULille / TVES
Descriptif du projet : Le projet de recherche consiste à proposer sur le territoire intercommunal de la Communauté de Communes Côte d' Albâtre de nouveaux modes de déplacements opérant des mobilités plus en adéquation avec le développement territorial et la stabilité démographique du territoire CCCA.
La finalité de proposer de nouvelles perspectives en matière de mobilité et de déplacement s'inspirant du concours d'idées, de la synthèse de ce dernier et du projet de territoire et ce au bénéfice de la population. Pour ce faire et avec l'accompagnement de la structure associative Atoufac, un processus de concertation sera mis en place afin de positionner une méthodologie d'actions propice à une amélioration notable des modes de déplacements sur le territoire intercommunal.
L'étude repensera la mobilité dans le monde rural et ses spécificités avec pour objectifs :
- améliorer le coût temps/déplacement et la qualité de vie des usagers du territoire : travailleurs, jeunes, retraités, touristes ...
- améliorer la santé des usagers des territoires en réduisant l'émission de particules et de C02,
- améliorer l'autonomie de tous les usagers, en particulier les populations les plus fragiles et les plus demandeuses: jeunes, personnes âgées, personnes en situation de déficience,
- engager une véritable transition vers un développement durable en créant un « territoire doux» et efficient,
- rendre le territoire attractif à la fois pour les ménages, les entreprises et les touristes en offrant un cadre de vie exceptionnel à proximité de Paris et des grands axes.
L'étude s'attachera à contribuer à la « mobilité intelligente», c'est à dire à croiser les potentiels des nouvelles technologies du déplacement et de l'information pour :
- favoriser le partage des ressources, favoriser les actions du déplacement collectif (application de co-voiturage, autopartage, intégration des visualisations des stationnements à destination, informations sur les disponibilités)
- Profiter des temps de trajets pour s'informer, travailler, s'occuper ...
- Trouver des modèles innovants pour favoriser le multimodal et résoudre la problématique « du dernier kilomètre » » (bus avec place pour les vélos, plan de transports avec intégration des modes collectifs et des modes doux ... )
L'étude, selon la méthodologie et le modèle élaboré précédemment, favorisera la concertation, la participation et stimulera les échanges d'expertise professionnelle et d'expertise d'usage.
L'étude sera rythmée et animée par l'organisation de différentes cessions collectives :
- Réunion avec tous les élus ou commission référente de travail
- Réunion publique avec les habitants sur le thème de la mobilité
- Poursuite ou constitution d'un Comité de Pilotage
- Production avec les lycéens de Saint Valéry en Caux
GULIVERS
Dates : 2018-2022
Financement : FIRAH (Fondation internationale de la recherche appliquée sur le handicap) ; CCAH (Comité national coordination action handicap)
Responsable scientifique TVES : Franck Bodin, Géographe-urbaniste (Université de Lille)
Objectifs :
- Concevoir un outil de diagnostic GEVU (Globale EValuation des Usages) offrant des solutions techniques, organisationnelles à l'Université de Lille
- Ouvrir le champ de l'inclusion pour des populations touchées par une ou des déficiences. Il s'agit également de s'inscrire dans la perspective de l'aménagement durable au service de tous les personnels et étudiants de l'université. Innovations, créativité, design et Université d'excellence sont nos principes guides dans le cadre de cette recherche action à vocation opérationnelle.
- Faciliter la mise en place d'aménagements, d'équipements durables accessibles
- Elaborer des guides de bonnes pratiques, être moteur de méthodes et d'outils du vivre ensemble.
D'un point de vue global, cette recherche action est une opportunité de positionner l'Université de Lille comme un site expérimental et pilote en Europe dans le domaine de l'inclusion et des territoires inclusifs, du développement économique et du lien social. En ce sens, nous bâtissons actuellement un partenariat fort avec l'Université de Laval et la ville de Québec comme site expérimental Canadien.
Dans ce contexte, le projet GULIVERS a pour vocation également de stimuler les échanges, de participer à l'intelligence collective (enseignants chercheurs, étudiants, personnes touchées par une déficience et des fragilités, collectivités territoriales, entreprises,...).
DK Up Territoires
Dates : 2019-2022
Financement : Communauté urbaine de Dunkerque - Halle aux sucres
Participants TVES ULille : Franck Bodin (Enseignant-chercheur, laboratoire TVES), Jean François Ghékiere (Enseignant-chercheur, laboratoire TVES), Marie-Lavande Laidebeur, (Coordinatrice, cheffe de projet Up, ingénieure d'études, laboratoire TVES) Thibault Ysmal, (Ingénieur d'études SIG, laboratoire TVES)
Descriptif du projet : Dans le cadre de sa politique culturelle, la CUD-HAS s'engage , à la Halle Aux Sucres, à développer les actions de médiation, culturelles, scientifiques et artistiques autour de la ville durable, pour vulgariser les notions que ce concept englobe, et les diffuser, à travers notamment des expositions et des événements en direction des publics.
Les nombreuses actions menées par le« Learning Center, ville durable » (LCVD), sur le champ culturel
et scientifique lié au développement durable, participent à cet effort.
Dans cette dynamique, la CUD-HAS a décidé, en lien avec le développement de son pôle scientifique, d'investir le champ de la recherche scientifique par la mise en œuvre d'une recherche action qui va contribuer à la conception du cycle semestriel sur la transition des villes industrielles et portuaires prévu au deuxième semestre 2019 dans le cadre du cycle triennal d'actions des « Villes en Transition ».
ULILLE, à travers son laboratoire TVES, dispose de compétences en recherche et enseignement dans le domaine de la géographie et de l'urbanisme. Le Laboratoire Territoires, Villes, Environnement et Société (TVES) est une équipe de recherche pluridisciplinaire en Sciences Humaines et Sociales (géo-
graphie, aménagement et urbanisme, économie, sociologie, gestion, ·ST APS) regroupant 43 enseignantschercheurs et 46 doctorants de l'Université de Lille 1 Sciences et Technologies et de l'Université du Littoral Côte d'Opale.
Depuis plusieurs années, l'équipe du laboratoire s'interroge sur les fonctionnements territoriaux et explore les modalités possibles de co-construction des territoires. Elle a initié une démarche de développement territorial nommée « Utilité Publique» (UP), qui intègre à la fois tous les acteurs, toutes les échelles et toutes les dimensions d'un territoire, dans une logique d'imbrication, de co-production et de subsidiarité.
Cette demarche repose sur des méthodes de dialogue : concours international d'aménagement durable, travail avec les scolaires, rencontres et. évènements, et la production de supports de visualisation. Ils mobilisent les acteurs de ces territoires autour de production de scénarios circonstanciés et adaptés servant de base aux décisions d'aménagement et de transformations.
L'équipe développe des outils de visualisation du territoire : logiciel d'accessibilité (GEVU : Globale Evaluation et Visualisation des Usages) et maquettes interactives pour inventer de nouveaux modes de représentation utiles qui mêlent la définition du projet de territoire, les SIG, les usages et les nouvelles technologies. Ces maquettes interactives, se révèlent un support très efficace de compréhension, de travail collectif, de médiation, de construction de l'appartenance et de projection dans l'avenir.
La CUD-HAS s'est rapprochée d'ULILLE en vue de la réalisation en commun d'une recherche visant à aboutir à des propositions de solutions techniques en vue de la création d'un dispositif interactif cartographique sur le territoire de la Communauté Urbaine de Dunkerque .. L'objectif est d'initier un partenariat en vue de la conception et de la mise en place de moyens, d'actions et de dispositifs favorisant la démarche de coconstruction stratégique pour le territoire communautaire de Dunkerque.
Etude des habitudes de consommation et des préoccupations environnementales des citoyens
Dates du projet : février 2019 - février 2021
Financement : DREAL Hauts-de-France
Porteuses du projet TVES ULCO : Séverine Frère – Iratxe Calvo Mendieta
Résumé du projet : La DREAL accompagne depuis de nombreuses années le travail des associations d’EEDD consistant à sensibiliser les citoyens aux enjeux de la transition écologique, la poursuite des objectifs de développement durable et recherchant chez ces derniers des réflexes comportementaux toujours plus nourris face à l’urgence climatique.
Les actions que mènent les associations dans ce cadre sont multiples. Elles exposent de l’information destinée au grand public dans des salons, organisent des séminaires, programment des sorties nature, proposent des chantiers participatifs…
Le constat récurrent que l’on pose sur ces manifestations est que les « publics cibles » des associations d’EEDD appartiennent au fil du temps à des cercles d’initiés.
Devant ce constat, elle souhaite mener des investigations pour aller chercher des publics complémentaires et approfondir sa stratégie d’action pour davantage convaincre les citoyens à s’engager dans la transition écologique.
Elle propose de mener une recherche-action en collaboration avec des universitaires de manière à mieux caractériser les publics cibles actuels, les publics que l’on ne touche pas, et pouvoir ainsi développer des plans d’actions plus adaptés.
DECHETTEAU
Dates : avril 2021 - mars 2023
Financement : Communauté urbaine de Dunkerque (CUD)
Partenaires : Communauté urbaine de Dunkerque (CUD) & Syndicat de l'Eau du Dunkerquois (SED)
Porteurs de projet : Hervé FLANQUART, Séverine FRERE, Iratxe CALVO-MENDIETA
Équipe du projet : Hervé FLANQUART, Séverine FRERE, Iratxe CALVO-MENDIETA, Patrice DIATTA, Mylène CHAMBON (Cabinet Emicité), Hadrien OLIVEIRA DA SILVA
Descriptif : En attribuant les compétences en matière de gestion des déchets ménagers et assimilés, de l’eau potable et de l’assainissement aux établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), le législateur français a placé ces derniers au cœur d’enjeux centraux pour le développement durable des territoires. À ce titre, la Communauté urbaine de Dunkerque (CUD), pour plusieurs raisons (réglementaires, techniques, économiques, sociologiques…), développe aujourd’hui de nouveaux projets de collecte et de traitement des déchets et une nouvelle approche de la gestion de l’eau dans le territoire.
Quelles sont les conditions d’acceptabilité sociale des évolutions préconisées chez les habitants et autres acteurs locaux ? Quels premiers effets directs et indirects des nouveaux projets en cours ? Quelles pistes de réflexion pour des ajustements éventuels ?
Il s’agit pour l’équipe de recherche en sciences sociales du laboratoire TVES, en mêlant enquêtes qualitatives et quantitatives, de comprendre la façon dont les usagers des services liés aux déchets et à l’eau appréhendent les nouvelles politiques publiques et la façon dont ces dernières pourraient s’adapter à la réalité sociale pour gagner en efficacité.
Mots clés : Déchets ; tri ; emballages ; éco-citoyen ; développement durable ; recyclage ; sacs poubelle ; assainissement ; eau potable ; résilience ; écologie
Chantier Calais Port 2015
Dates : septembre 2018 - décembre 2023
Financement : Société des Ports du Détroit (SPD) - Bouygues Travaux Publics (BYTP) – Société d’Exploitation des Ports du Détroit (SEPD)
Porteurs du projet TVES : Jean-Marc Joan – Mariantonia Lo Prete
Résumé du projet : Depuis 2015 a été engagé le plus important chantier portuaire français, voire européen. Ce chantier de 850 millions d’euros consiste à construire un nouveau port à Calais avec une digue de plus de 3 kms, un vaste bassin et de nouveaux terre-pleins gagnés sur la mer, sans oublier les aménagements sur le nouveau terminal (3 passerelles, une vingtaine de bâtiments, les accès ferroviaires et routiers ...). Il s’agit d’un « grand chantier » structurant. Dans ce cadre, les 3 partenaires mentionnés ci-dessus ont souhaité engager une mission d’évaluation des retombées socio-économiques de ce chantier depuis son lancement jusqu’à fin 2018 (mi- chantier).
COMETA ROUTE
Dates : 2020-2021
Projet de recherche collaborative à l'initiative du Département du Nord
Marché de services relatifs à la recherche et développement
Développement en vue de l’optimisation du PROGICIEL CO.ME.T.A. ROUTE
Partenaires : Université de Lille - CDI Technologies - MA-GEO - IXSANE - Syndicat Intercommunal d'Assainissement de Valenciennes (SIAV)
Collaboration TVES : Olivier Blanpain
Descriptif du projet : L’objet de COMETA Route est de réaliser un progiciel dédié aux techniques alternatives aux réseaux d’assainissement. Ce progiciel devra être en mesure d’accompagner le concepteur-décideur de la phase esquisse à celle de consultation des entreprises en passant par celle d’estimation de l’impact des techniques employées sur le fonctionnement du réseau communautaire global. Le projet COMETA en fournissant un tel outil de gestion des eaux pluviales dans le cadre urbain s’inscrit totalement dans les problématiques et concepts d’actualité tels que la dés-imperméabilisation de l’espace urbain, la reconstruction de la ville sur la ville et la ville intense.
La seconde phase du projet va se dérouler sur 18 mois.
Elle comportera les étapes suivantes :
M0 | M4 | M8 | M12 | M16 |
Lancement du projet
| Amélioration ergonomie
Développement du modèle des haies | Test et validation des 1ères fonctionnalités
Amélioration visuel
Développement du modèle d’analyse statistique | Test et validation des fonctionnalités suivantes
Poursuite de l’amélioration de l’ergonomie et du visuel selon les premiers retours
Développement du modèle de temporalité saisonnière | Test et validation de l’outil logiciel
Correctifs |
| 25% | 50% | 75% | 100% |
En parallèle, selon les avancées et disponibilités du service voirie, se fera l’accompagnement du Département du Nord à la réalisation d’un projet routier expérimental et seront proposés des solutions alternatives intégrables au PRO Aménagement à 2*2 voies de la RD 642 entre Hazebrouck et l’A25.
Nouveaux modèles de développement et vecteurs de transition
Dates : janvier 2022-septembre 2023
Financement : MESHS
Porteur : Université de Lille / TVES
Porteurs du projet :
- Clément BARBIER (Responsable), Laboratoire de recherche Sociétés & Humanités (LARSH) - Université .olytechnique des Hauts-de-France
- Marc DUMONT, Laboratoire Territoires, villes, environnement & société (TVES) - Université de Lille
- Nacima BARON, Laboratoire Ville, mobilité Transport (LVMT) - Université Gustave Eiffel
Partenaires : Université de Valenciennes, Université Gustave Eiffel (co-porteur)
Equipe du projet :
Clément Barbier (Responsable), Laboratoire de Recherche Sociétés & Humanités (LARSH), Université Polytechnique des Hauts-de-France (UPHF), Marc Dumont, Territoires, villes, environnement et société (TVES), Université de Lille (ULille), Nacima Baron, Laboratoire Ville Mobilité Transport (LVMT), Université Gustave Eiffel (univ-gustave-eiffel), Olivier Chovaux, Unité de Recherche Pluridisciplinaire Sport, Santé, Société (URePSSS), Université d'Artois (Artois), Céline Vaz, Laboratoire de Recherche Sociétés & Humanités (LARSH), Université Polytechnique des Hauts-de-France (UPHF), Camille Mortelette, METROFORUM – Chaire pour les transitions métropolitaines (École Urbaine de Lille) (METROFORUM), Fondation I-site Université Lille Nord Europe (isite-ulne), Guillaume Schmitt, Chaire Intelligence Spatiale (intelligencespatiale), Université Polytechnique des Hauts-de-France (UPHF) Olivier Gayot, Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques (CLERSE), Université de Lille (ULille), Alain L'Hostis, Laboratoire Ville Mobilité Transport (LVMT), Université Gustave Eiffel (univ-gustave-eiffel), Corinne Blanquart, Chaire économie circulaire et métabolisme urbain (chaire-ecmu), Université Gustave Eiffel (univ-gustave-eiffel), Nicolas Rouget, Laboratoire de Recherche Sociétés & Humanités (LARSH), Université Polytechnique des Hauts-de-France (UPHF), Len Patinaux, Laboratoire techniques, territoires et société (LATTS), École des ponts ParisTech (écoledesponts), Dorian Maillard, Chaire Intelligence Spatiale (intelligencespatiale), Université Polytechnique des Hauts-de-France (UPHF), Hugues Hellio, Centre Droit Éthique et Procédures (CDEP), Université d'Artois (Artois), Frédéric Géhanno, Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques (CLERSE), Université de Lille (ULille)
Participant TVES : Marc DUMONT
Résumé du projet : Cette recherche porte sur les dynamiques, acteurs et outils de la transition de l’ancien bassin minier du Nord et du Pas-de-Calais. Elle repose sur l’analyse historique des politiques et mobilisations plurielles, qui depuis 1945 et jusqu’à nos jours, ont été impulsées au service du renouvellement de ce territoire, de son économie, de ses infrastructures de transport, de logement et de production d’énergie. Le projet interroge en particulier les capacités techniques, sociales et politiques de l’ancien bassin minier du Nord et du Pas-de-calais
Mots clés : Transition énergétique, bassin minier, renouveau des territoires, capacités techniques, politiques et sociales, représentations
Site web :
https://if2rt.fr/page/ndvlpt_576
DETROITS (STRAITS)
Dates : 1er janvier 2021 – 13 février 2023
Financement : ULCO - TVES - LARJ - Campus de la Mer - Pôle HTI
Équipe du projet : Catherine ROCHE (Professeur, ULCO/TVES) - Frédéric DAVANSANT (MCF ULCO/LARJ) - Aris MARGHÉLIS (post-doctorant ULCO/LARJ-TVES)
Après sa première phase qui a mené à la tenue d’un colloque international et interdisciplinaire à Boulogne-sur-Mer (24-25-26 novembre 2021), dans sa deuxième phase, le projet Détroits tourne autour de deux axes :
1- Mise en place d’un Observatoire International et Interdisciplinaire des Détroits
Cette structure a une double ambition :
-
Par la centralisation, rationalisation et redistribution de la connaissance, l’objectif est de devenir un outil de recherche et une référence dans la recherche sur les détroits en se mettant au service de la société civile. Outre les étudiants, doctorants et chercheurs, il s’adressera à tout type d’utilisateurs (acteurs économiques, militaires, diplomates, agents en charge de la conception et de la conduite de la politique maritime de la France). En termes de mise en œuvre, il s’agit de mener une veille stratégique des détroits, mettre à disposition une bibliographie régulièrement mise à jour, et créer une carte interactive permettant d’accéder à une fiche d’information détaillée par détroit. Un stagiaire (Kylian TOURLONIAS) a été recruté à cet effet (mai-juin 2022).
- Devenir un pôle d’expertise par la conception et la valorisation de la connaissance sur les Détroits (publications, webinaires, communications etc.)
2- Travail de prospective sur les défis contemporains des détroits
Les changements tectoniques survenant dans tous les domaines de la vie internationale (sécurité internationale, approvisionnement alimentaire et énergétique, climat, numérisation, migrations) créent un nouveau besoin d’analyse interdisciplinaire, de prospective et d’anticipation des problématiques liées aux détroits. Par une approche transversale mettant en exergue l’interférence entre enjeux et conférant aux détroits une centralité, l’objectif est de réfléchir aux phénomènes susceptibles de faire évoluer les modalités d’utilisation des détroits et à l’orientation de ces évolutions. Cet axe du projet va faire l’objet d’un dépôt d’ANR pour lui permettre de s’inscrire dans le temps long.
DEMA2SC
Dates : 25 janvier 2021 - 31 mai 2022
Financement : Émergents 2021-2022
Porteur : Florian LEBRETON, MCF ULCO - TVES
Équipe :
- Florian LEBRETON (Responsable)
Territoires, villes, environnement et société (TVES), Université du Littoral Côte d'Opale (ULCO) - Christophe GIBOUT
Territoires, villes, environnement et société (TVES), Université du Littoral Côte d'Opale (ULCO) - Bernard ANDRIEU
Institut des Sciences du Sport-Santé de Paris (I3SP), Université Paris V Descartes (Paris 5) - Stéphane HEAS
Violences Innovations Politiques Socialisations & Sports (VIPS²), Université de Rennes (Rennes 2)
Descriptif : Le projet de recherche DEMA2SC (« Dynamiques Ethique des Masques pour les Activités Sportives et Sociales Collectives ») examine, du point de vue des sciences sociales, le sens donné par les professionnels de la distribution des articles du sport à une innovation produit - « le masque sportif » - et ses aspects fonctionnels ou perceptifs que les sportifs.ves lui attribuent à l'usage. Interrogeant le masque comme objet ordinaire des sociétés marquées par la crise pandémique de la COVID-19, ces séminaires traiteront les usages sociaux, culturels et politiques, ainsi que les enjeux sous-jacents dans différentes situations sociales. Une méthodologie mixte de recherche est envisagée pour recueillir les données afin de comprendre les formes culturelles d’investissement dans le masque, ses vecteurs d’appropriation et d’acceptabilité sociale, a contrario les effets de résistance alors même que le masque est l'un des outils à disposition du grand public pour se prémunir d’une infection. D’une certaine manière, l’irruption du discours politique et médical appelant au port du masque au cours de la pandémie de la Covid 19, après une période où il n’était pas recommandé, visait à encourager la population à retourner à la vie et à l’activité sociale en se prémunissant du risque contagieux. A contrario, cette utilisation massive et cette visibilité inédite du masque dans l’espace public ont aussi pu être interprétées comme une défiguration avec la perte partielle et temporaire de la visibilité d’une partie du visage de soi et d’autrui : baisse de l’interaction physique faute de pouvoir interpréter les signes de la partie basse du visage (bouche, joues, expression faciale, signes d’émotivité...) (Le Breton, 2020). La vue occupe, en effet, dans nos sociétés une place prépondérante dans la culture des sens (Howes, 2013) en lien avec les connaissances notamment scientifiques où l’observation est primordiale, mais aussi en termes d’interactions sociales quotidiennes qui posent la question de la possibilité de vivre sans se toucher et/ou sans se voir pleinement (Crosnier, Andrieu, Le Breton & Stora, 2020). Cette distance physique accrue a pu induire à la fois une perte du contact sensoriel direct, le développement d’un « toucher visuel » et une acuité sonore différente. Au final, le port du masque survalorise les gestuelles des bras ainsi que la partie haute du visage dans l’expression émotionnelle avec les mouvements des yeux, le froncement des sourcils, les plis du front, etc. (Tcherkassof, 2008).
Gulivers Campus
Dates : mars 2020 - février 2021
Projet Région Hauts-de-France / dispositif START-AIRR
Financement : FIRAH (Fondation internationale de la recherche appliquée sur le handicap) & CCAH (Comité national coordination action handicap)- I-site ULNE
Responsable scientifique : Franck BODIN MCF ULille / TVES
Descriptif du projet : GULIVERS CAMPUS est un projet de création d’un logiciel et d’une application Web de datavisualisation et d’optimisation des bâtiments, des cheminements et des services. Cet outil numérique concrétisera plusieurs années de recherche en matière de développement du diagnostic territorial, d’évaluation et de facilitation des mobilités. Il a été baptisé GEVU : Globale Evaluation et Visualisation des Usages. L’objectif est de permettre la diffusion de l’outil au sein de la société civile avec une demande en augmentation constante et des utilisateurs en attente de solutions. Le projet Start’Airr est une clef importante de la réussite de ce projet de recherche opérationnelle, de la finalisation de GEVU et de la création d’entreprise.
Le développement technologique de GEVU se décline en quatre fonctionnalités complémentaires :
- de cartographie participative et dynamique,
- de diagnostic,
- de navigation et d’itinéraires extérieurs et intérieurs (outdoor/indoor) selon des profils d’utilisateurs,
- d’aide à la décision.
GEVU permettra d’intégrer des relevés, de visualiser la donnée territoriale et architecturale. Il offrira la possibilité d’évaluer le coût des changements et de visualiser les cheminements en fonction des capacités des utilisateurs, valides ou en situation de handicap. Service unique et centralisateur, GEVU favorisera le partage et la diffusion de l’information entre acteurs, décideurs et usagers. Il évaluera le niveau d’accessibilité, proposera des solutions techniques, réalisera des rapports automatiques, estimera les coûts, mutualisera les solutions.
La mobilisation de toutes les expertises (numériques, scientifiques, usagères) et la co-conception d’une application sur le site pilote de la Cité Scientifique visent la co-construction de l'aménagement inclusif, l’égalité, et l’intégration professionnelle et sociale de toutes les populations. La solution des créations d’itinéraires continus indoor/outdoor est attendue comme pionnière (du métro à la salle du cours, par exemple). GULIVERS Campus veut développer les compétences des individus, des groupes et des espaces. Cette recherche constitue un socle reproductible pour un transfert de technologie et la création d’entreprise.
Objectifs du projets :
- Contribuer au développement d’une société inclusive par des outils numériques et des aménagements apportant un progrès pour toutes et tous.
- Concevoir une application de datavisualisation, d’itinéraires et de gestion reproductible (collectivités, entreprises etc.) pour favoriser l’accessibilité et la qualité d’usage.
- Inventer un nouvel outil de navigation personnalisé outdoor/indoor en entrant un profil personnel (déficiences visuelles, cognitives, motrices ou auditives, blessures, transport d’objets, etc.).
- Susciter une stimulation collective autour du projet comme levier de participation.
- Favoriser l’accessibilité à la citoyenneté, à l’autonomie et contribuer à une égalité des chances.
- Former les étudiants à l’aménagement durable accessible et constituer un apport scientifique sur les enjeux d’une société et d’une université inclusive.
Résultats attendus : Logiciel/application GEVU (Globale Evaluation et Visualisation des usages : cartographie dynamique, diagnostics, navigation par profil)
- Publication et articles scientifiques
- Nouvelles solutions d’aménagements dans une base de données mutualisée
- Constitution d’un réseau d’acteurs institutionnels/associatifs/usagers
- Autonomisation de toutes les populations et participation citoyenne.
POC Gulivers Global Evaluation Urbaine Gevu
PAPERFISH
Dates : janvier 2021-novembre 2023
Financement : Région Hauts-de-France
Porteur du projet : ANSES site de Boulogne-sur-Mer - Mélanie GAY
Partenaires :
- UB3PA - Laboratoire de Sécurité des Aliments - Anses (site de Boulogne-sur-Mer)
- UMR BIPAR – Laboratoire de Santé Animale – Anses (site de Maisons-Alfort)
- Laboratoire Territoires, Villes, Environnement et Société - ULR 4477 (site de Dunkerque)
Participants TVES : Louinord VOLTAIRE (ULCO), Philippe CHAGNON (ULCO)
Résumé et objectif du projet :
Les produits de la pêche et de l’aquaculture représentent une part importante de l’apport en protéines pour la population mondiale. Des risques chimiques et biologiques (parasites, virus, bactéries) sont associés à la consommation des produits de la pêche et de l’aquaculture. Des données existent quant à la répartition de certains parasites zoonotiques dans les produits de la pêche et de l’aquaculture et des recommandations de consommation de ces produits pour se prémunir de ces risques ont été émises par l’Anses. Cependant, de nombreuses données biologiques sont encore manquantes pour pouvoir évaluer le potentiel zoonotique de certains parasites et pour définir leur distribution dans les produits consommés en France. Cet état de fait peut être mis en regard avec la perception par le consommateur. En effet, la connaissance du risque parasitaire lié à la consommation de produits de la pêche et les moyens de maitrise de ce risque semblent globalement mal connus du grand public.
Le présent projet vise à acquérir des données sur les parasites potentiellement zoonotiques dans les produits de la pêche en se concentrant sur 2 aspects, d’une part la perception du risque lié à ces parasites par les consommateurs et d’autre part l’étude de la distribution et du caractère zoonotique de parasites peu connus. Il comportera 3 axes :
- une étude épidémiologique sur des produits de la pêche consommés en France : évaluation de la distribution d’un parasite (Cryptocotyle spp.) ;
- le développement d’outils d’expérimentation animale pour une meilleure définition des risques zoonotiques liés à la présence de parasites dans les produits de la pêche : essais in vivo ;
- une étude sur la perception du risque lié aux parasites présents dans les produits de la pêche et sur le comportement de consommation. Les données acquises permettront à moyen terme une meilleure évaluation et une maîtrise accrue du risque lié aux parasites présents dans les produits de la pêche.
L’objectif est d’acquérir des connaissances et compétences sur le risque lié aux parasites présents dans les produits de la pêche. Cet objectif sera réalisé par une approche pluridisciplinaire entre sciences « dures » et sciences humaines. Les premières viseront l’acquisition de connaissances biologiques sur des parasites peu connus. Les secondes viseront, par le biais d’enquêtes menées en étroite collaboration avec les professionnels de la pêche, l’évaluation des connaissances des consommateurs.
Mots clefs : Produits de la pêche ; Parasites ; Epidémiologie ; Potentiel zoonotique ; Perception du risque
Cerb'Air
Dates : juin 2020 - septembre 2022
Financement : Région Hauts-de-France, État, FEDER
Porteur du projet : IMT Lille Douai - Laboratoire CRI EE
Responsable scientifique : Nadine LOCOGE / IMT Lille Douai
Partenaires :
Participants TVES : Séverine FRERE, MCF-HDR ULCO, Hervé FLANQUART, PU ULCO
Résumé du projet : L’exposition des populations aux polluants de l’air, tant à ceux de l’air ambiant que ceux présents dans les environnements intérieurs est une question d’actualité qui interroge tout un chacun et pour laquelle une prise de conscience s’opère de plus en plus auprès de chaque individu. La pollution de l’air a ainsi été identifiée comme la 2ème cause de préoccupations environnementales des Français.
Cependant, le manque d’accessibilité aux données de qualité de l’air individualisées et la complexité des paramètres d’influence entraînent parfois une difficulté à appréhender des actions à conduire à l’échelle individuelle pouvant permettre une amélioration de la qualité de l’air. Un changement d’échelle avec la possibilité d’apporter une information personnalisée relative à l’exposition de chaque individu et la fourniture d’information avec présentation des bonnes pratiques pourrait permettre une sensibilisation des individus et/ou un changement de comportement. Ainsi donner les moyens d’agir à son propre niveau pour améliorer sa qualité de l’air peut être un des leviers d’action rendant alors chaque individu acteur de son environnement et non plus simple spectateur impacté par la pollution.
Mots clés : micro-capteur, pollution atmosphérique, exposition personnelle, sensibilisation, changement de comportements
ANR URBA TIME
Dates : 2018-2022
Projet ANR
Financeur : « Jeunes chercheurs, jeunes chercheuses »
Budget : 224 000€
Responsable scientifique : Sandra MALLET, EA 2076 habiter – Université de Reims Champagne Ardenne
Descriptif du projet : Le projet URBATIME s’inscrit dans le domaine des sciences humaines et sociales (SHS), dans les champs pluridisciplinaires des études urbaines et de l’aménagement. Son objectif est de comprendre la manière dont la prise en compte du temps en urbanisme permet d’adapter les systèmes urbains aux exigences du développement durable. Il pose la question du rapport au temps et de son intégration dans les politiques visant à construire la durabilité des systèmes urbains. En effet, celui-ci n’est pas abordé de façon intégrative, dans le cadre d’un référentiel commun et d’outils d’aide à la décision pour les politiques publiques, et en particulier des politiques urbaines et de l’urbanisme. Le projet de recherche est structuré en axes : 1- Elaboration et circulation des savoirs 2- Fabrique des temps du projet 3- Effets socio-spatiaux dans la durée. Il s’appuie sur un travail empirique, reposant sur trois terrains : Bordeaux, Lyon et Montréal. Ces métropoles ont en commun - entre autres - d’être structurantes au niveau économique, en forte croissance démographique et innovantes en matière de politiques urbaines.
Participation TVES : Marc DUMONT co-coord. Task 5. Member tasks 1, 2, 5, 6
ANR Résilience Hauts de France 2020 THRE-piCO
Dates : mars 2021 –août 2022
Financement : ANR & Région Hauts-de-France
Responsable scientifique : Louinord VOLTAIRE (ULCO)
Participation TVES : Hervé FLANQUART, Caroline RUFIN-SOLER, Philippe CHAGNON, François DESBOS Participants Université Polytechnique Hauts-de-France : Sylvain PETIT
Participants Université de Corse : Sauveur GIANNONI
Participants Université de Bretagne Occidentale : Mourad KERTOUS
Participante ISEN Yncréa Ouest – Site de Brest : Mélody LEPLAT
Partenaires : Comité Régional du Tourisme et des Congrès (CRCT) - Agences Départementales du Tourisme (Somme et Oise)
Descriptif du projet : Le projet de recherche THREpiCo vise à évaluer l’impact de la pandémie de la Covid-19 sur la demande et l’offre touristique dans les Hauts-de-France. Du point de vue de la demande, le projet entend comprendre la manière dont les individus ont perçu la région concernant le risque épidémique Covid-19 et analyser le rôle de leurs perceptions dans leurs comportements de visite effectifs et potentiels. L’impact de la pandémie sur la fréquentation touristique et le bien-être des visiteurs sera également estimé. Du point de vue de l’offre, l’amélioration de la résilience du secteur touristique implique de réfléchir aux mesures innovantes et différenciantes qui pourraient être prises à moyen terme. Un autre objectif du projet est d’aboutir, par le biais d’enquêtes par entretiens auprès des professionnels du tourisme, à la co-construction d’un plan de restructuration de l’offre décliné en différentes actions (ou scénarios). Ces scénarios feront l’objet d’une évaluation économique ex-ante dans une perspective d’aide à la décision.
Mots clés : Covid-19 ; Perception du risque épidémique ; Demande et offre touristique ; Méthodes d’évaluation économique non marchande ; Données secondaires
ANR Résilience Hauts-de-France 2020 MURDAPS
Dates : mars 2021 - juin 2022
Financeur : Agence nationale de la recherche (ANR) & Région Hauts-de-France
Responsable scientifique : Moez KILANI (UMR LEM ULCO)
Participation TVES : Daniel DE WOLF, Ngagne DIOP
Descriptif : L’objectif de ce projet consiste à identifier les politiques de la mobilité urbaine et régionale adaptées à un contexte de pandémie, à l’instar des questions posées durant la crise actuelle. Nous utiliserons un modèle multimodal de simulation des transports et nous examinerons des scénarios de confinement et de déconfinement où des règles sanitaires strictes sont en vigueur. Les solutions que nous proposerons concernent l’offre de transport public à développer dans ce contexte, ainsi que les opportunités que pourraient apporter un report significatif sur la mobilité douce (vélo, notamment).
Mots clés : Transport et environnement, Transport durable, Pandémie
ANR ACHN - Géographies autochtones : origines, développement et perspectives dans le monde francophone
Dates : 2016-2021
Financeur : ANR ACHN
Porteur du projet : ULille
Accueil de chercheur de haut niveau junior
Responsable scientifique : Bastien SEPULVEDA
Participation TVES : Frédéric DUMONT, Éric GLON
Descriptif du projet : Ce projet s'articule sur une réflexion de fond autour des implications géographiques de l'autochtonie et des modalités de constitution d'un champ de recherche sur la question territoriale autochtone en géographie. Son objectif est de s'interroger sur l'intérêt que revêt l'approche géographique pour le traitement de la question autochtone et en retour, d'identifier les apports potentiels de l'étude des dynamiques territoriales autochtones pour la discipline géographique.
COWALIO
Dates : septembre 2020 - décembre 2021
Financement : Fondation I-SITE ULNE
Porteurs du projet :
- Vincent DUWICQUET MCF Economie Clersé–UMR 8019
- Justine FAURE PU Histoire IRHiS–UMR 8529
- Yohann MORIVAL MCF Sciences politiques CERAPS – UMR 8026 (coordinateur ULille)
- François-Olivier SEYS, PU Géographie TVES ULR 4477
Descriptif du projet : La Guerre froide a longtemps été saisie par les oppositions militaires, politiques et idéologiques entre deux blocs, l’un décrit comme communiste, l’autre comme capitaliste. Les compétitions entre ces blocs ont été centrales dans le fonctionnement des organisations internationales comme dans le façonnement de la communauté économique européenne (CEE) puis de l’Union européenne (UE). Toutefois, l’accent mis sur les oppositions fournit peu d’éléments pour comprendre la transition post-Guerre froide et les conditions de possibilité d’une intégration rapide des pays d’Europe centrale et orientale dans une économie mondialisée et libéralisée. Penser la Guerre froide par le prisme des circulations économiques invite à articuler les contestations idéologiques du modèle communiste, l’essor de réseaux économiques transnationaux et les recompositions territoriales. Ce faisant, le présent projet propose d’analyser la mondialisation de l’économie de marché.
Si plusieurs travaux interrogent la circulation des modèles économiques entre les « blocs » dès les années 1960s1, nous souhaitons élargir la chronologie de la transition afin de nuancer les visions posant un avant et un après la chute du mur de Berlin en 1989. Pour ce faire, notre projet articulera quatre dynamiques rarement tenues ensemble dans la littérature : la circulation des modèles et des pratiques économiques via la formation au management mise en place dès les années 1950 par la Fondation Ford en Pologne et Hongrie ; la constitution de réseaux économiques transnationaux entre 1970 et la fin des années 1990 par l’étude de groupes patronaux Est-Ouest ; la reconfiguration des tissus économiques de plusieurs villes d’Europe centrale ainsi que l’évolution des inégalités territoriales avec l’intégration de plusieurs pays d’Europe centrale à l’Union européenne. L'articulation de ces différentes échelles d'analyse permet de repenser les modalités et la temporalité des circulations économiques Est-Ouest depuis les années 1950. En lien avec les objectifs du hub « cultures et société en mutation », ce projet cherche à saisir l'Europe comme un laboratoire des transitions sociales au prisme des évolutions économiques. Plus précisément, le projet CoWaLio vise à contribuer à deux axes de l’appel à manifestation d’intérêt. L’attention portée aux dynamiques intra-européenne durant la guerre froide nous permettra de participer aux réflexions autour de l’axe « Construire l’Europe : politique, économie, idées et institutions ». L’étude des circulations économiques transatlantiques comme intra-européennes invite également à penser l’Europe comme acteur d’un système international en transition, réflexions au coeur de l’axe « Provincialiser l’Europe ? ». Afin de rendre compte au mieux des dynamiques à l’oeuvre dans cette transition, le projet adopte une approche pluridisciplinaire articulant science politique, histoire, économie et géographie. Cette pluridisciplinarité permet de développer une approche attentive aux jeux d’échelles : le projet articule l’étude d’organisations internationales, l’analyse des transferts de modèles et de pratiques au sein d’un pays, les interactions macroéconomiques Est-Ouest ou encore l’évolution des territoires urbains et de leurs populations. Ainsi pensée, la pluridisciplinarité permet de développer différentes facettes des circulations économiques Est-Ouest autour d’un même questionnement. Le dernier volet de ce projet concerne son inscription dans l’avenir. L’organisation d’un colloque international devant permettre le dépôt d’un projet ANR et/ou d’un projet Jean Monnet en partenariat avec une Université d’Europe centrale.
XCMC
Dates : septembre 2021 - février 2022
Programme : "Réseau 3i-collaborations transfrontalières » de l'Isite-ULNE, projet sélectionné en août 2021
Financement : "Réseau 3i-collaborations transfrontalières » de l'Isite-ULNE
Demandes en cours :
- Laboratoire TVES
- Comité du Détroit
- KU Leuven
Porteur du projet : Thomas PERRIN, MCF-HDR
Partenaires :
- Institut de gouvernance publique de la KU-Leuven
- IEP de Lille
Equipe :
- Ben DERUDDER, professeur d’urbanisme à l’Institut de gouvernance publique de la KU-Leuven
- Thomas PERRIN, MCF-HDR en aménagement-urbanisme, TVES-Lille
- Étienne PEYRAT, MCF en science politique, IEP de Lille
- Nathan RIZZUTO, doctorant TVES co-financé par la région Hauts-de-France, spécialisé dans la transformation de la frontière franco-britannique dans le contexte post-Brexit (doctorat)
- Patrick SCHAEFER, doctorant KU-Leuven, co-tutelle en cours de mise en place avec ULille/TVES, spécialisé dans la mesure des flux commerciaux, de capitaux et de travail dans les régions métropolitaines transfrontalières entre la France, la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne
Participants TVES :
- Thomas PERRIN, MCF-HDR en aménagement-urbanisme, TVES-Lille
- Nathan RIZZUTO, doctorant TVES co-financé par la région Hauts-de-France, spécialisé dans la transformation de la frontière franco-britannique dans le contexte post-Brexit (doctorat)
Résumé du projet :
Ce colloque transfrontalier vise à lancer un débat et des réflexions stratégiques sur les effets du Brexit et les perspectives que cela ouvre dans l’eurorégion Transmanche (Hauts-de-France, Belgique et Kent). Il assemblera des dirigeants politiques, du monde des affaires, de la société civile et des chercheurs pour le premier anniversaire du Brexit. Il a pour objectif d’étudier l’évolution de ces impacts de manière à permettre aux partenaires de nos communautés scientifiques de construire des réponses concrètes en matière d’action publique.
Le colloque vise à rassembler environ 150 participants : chercheurs académiques et scientifiques de l’eurorégion et au-delà ; dirigeants politiques, du monde des affaires et de la société civile, étudiants, doctorants et société civile ; issus notamment du réseau 3i entre les universités de Gand, de KU Leuven, du Kent et l’Université de Lille.
Les partenaires bénéficieront d'un échange stratégique direct quant aux défis communs en matière d'économie et de politique de planification avec les dirigeants Transmanche, tout en étudiant les réponses de coopération scientifique entre universités à travers les contacts et interventions de collègues universitaires spécialistes du domaine.
Mots clés : Coopération transfrontalière, Brexit, eurorégion Transmanche, aménagement régional
ERICA
Dates : février 2021- Décembre 2022
Financement : I-SITE ULNE
Porteurs du projet : Université de Lille - Elodie CASTEX MCF-HDR ULille /TVES
Partenaires : Laboratoire d'Electrotechnique et d'Electronique de Puissance (L2EP) & Rochester Institute of Technology (RIT) Department of Public Policy
Équipe du projet : Alain BOUSCAYROL, Anatole DESREVEAUX (L2EP), Eric HITTINGER (RIT)
Participants TVES : Christelle AUDOUIT, Philippe DEBOUDT, Julia FROTEY, Marie LABOUREUR, Eugénie MASCLEF
Descriptif : Projet interdisciplinaire associant le laboratoire TVES au Laboratoire L2EP sur la question de l'introduction des énergies renouvelables (ENR) dans l'infrastructure de recharge pour véhicules électriques. Le projet vise à évaluer tant sa mise en œuvre concrète par les acteurs du territoire (et continuer d'explorer ainsi les questions de gouvernance de l'énergie) que son acceptabilité sociale et sa réception auprès des populations. Pour cela une méthodologie avec des approches qualitatives (entretiens semi-directifs) et quantitatives (questionnaires, base de données géo référencées sous système d'information géographique, cartographies) seront mobilisées tout au long du projet. Le projet ERICA s'inscrit dans le prolongement de recherches interdisciplinaires engagées au sein de l'équipe du programme CUMIN (Campus Universitaire à Mobilité Innovante et Neutre en carbone) soutenu par l'Université de Lille et inscrit dans un LAI ; il fait également le lien avec des recherches engagées dans le HUB 2 de l'i-SITE ULNE.
Mots clés : Electromobilité, Véhicule électrique, énergie renouvelable, acceptabilité, gouvernance
SURICATES INTERREG NWE
Dates : 20 septembre 2017-31 décembre 2023
Financeur : INTERREG NORD-OUEST EUROPE
Porteur du projet : ULille
Responsable scientifique TVES : Éric MASSON, Université de Lille
Participation TVES : Christelle AUDOUIT, Olivier BLANPAIN, Sarah CABARY, Guillaume CHEVALIER, Philippe DEBOUDT, Jean-Baptiste LITOT, Florent LOCATELLI, Edwige MOTTE
Ce projet est cofinancé par l'Union européenne avec le Fonds européen de développement régional (FEDER)
Le projet SURICATES (Sediment Uses as Resources In Circular And Territorial EconomieS), lauréat de l’appel à projet du programme INTERREG Nord-Ouest Europe sur le développement d'initiatives de capitalisation figure parmi les 25 projets européens sélectionnés en mars 2021.
Cet appel à projet organisé dans le cadre de la stratégie « capitalisation » du programme INTERREG Nord-Ouest Europe, a pour objectif de soutenir le développement d’outils, d’activités et de méthodes visant à maximiser l'impact des résultats obtenus dans les projets précédemment approuvés dans la programmation INTERREG ENO (Europe du Nord-Ouest) de 2014 à2020.
L’Université de Lille est chef de file de ce projet auquel sont associés 12 autres partenaires (1).
Le responsable scientifique du projet est Eric MASSON, maître de conférences à l’Université de Lille, géographe et membre du laboratoire TVES (Territoires, Villes, Environnement & Société).
SURICATES est un projet d’économie circulaire appliqué à la valorisation des sédiments de dragage pour la lutte contre l’érosion et les inondations dont les activités, lancées en 2017 seront prolongées jusqu’en décembre 2023.
D’un montant initial de 5,72 millions d’euros (dont 3,4 de subventions FEDER), le nouveau budget du projet Suricates passe maintenant à 8,01 millions d’euros (dont 4,8 de subvention FEDER).
Le projet :
Le changement climatique et l’augmentation des risques appellent des mesures de protection consommant d’énormes quantités de ressources alors que les sédiments dragués pour l’accès aux ports/voies navigables d’Europe représentent 200 millions m3/an à gérer pour une valorisation d’environ 0,8 Mt. L’augmentation des pressions économiques et environnementales sur les territoires irrigués par les infrastructures portuaires et fluviales et sur les espaces soumis aux risques d’érosions et de submersions nécessite des solutions innovantes pour maintenir et développer les activités tout en préservant les ressources naturelles et les activités.
Dans cette optique, le projet Suricates vise à accroitre le réemploi de sédiments pour la lutte contre l’érosion et les inondations dans une perspective d’économie circulaire. Il a pour but d’apporter aux gestionnaires de ports ou de voies navigables et aux experts de l’érosion, de nouvelles solutions développées à partir de sédiments issus de dragage pour une utilisation à grande échelle dans les ports, cours d’eau et côtes de l’Europe du Nord-Ouest.
Par ailleurs, il doit fournir des démonstrateurs à taille réelle et des guides d’application sur plusieurs sites pilotes situés aux Pays Bas (Port de Rotterdam) en Ecosse (Glasgow, Bowling - Estuaire de la Clyde et Laggan - Canal Calédonien) et dans l’Estuaire de la Rance à l’amont de l’usine marémotrice.
Les solutions d’économie circulaire appliquée aux sédiments de dragage visent plusieurs objectifs :
- Lutter contre l’érosion par ralentissement dynamique (Port de Rotterdam) ou par construction de digues (Bowling),
- Réutiliser les sédiments pour la rénovation de perrés (Estuaire de la Rance), pour la production (substitut d’agrégats) et pour la cohésion (effet pouzzolanique) de bétons (Laggan, Estuaire de la Rance, Glasgow),
- Recharger en sédiment des écosystèmes ripariens (Port de Rotterdam) ou amender des sols agricoles (Estuaire de la Rance).
Pour y parvenir et faire la démonstration de faisabilité opérationnelle, le projet propose également des solutions de réduction de la teneur en eau des sédiments dragués par phyto-ingénierie (Bowling) ou par unité de déshydratation mobile spécialement développé par le partenaire Ixsane.
Enfin, le projet Suricates produira des outils et des méthodes de suivi environnemental, économique, d’analyse et de prospective territoriales de la mise en place d’une filière d’économie circulaire basée sur la valorisation des sédiments issus de dragages.
En savoir plus : https://www.nweurope.eu/projects/project-search/suricates-sediment-uses-as-resources-in-circular-and-territorial-economies/#tab-2
(1) Munster Technological University,Deltares, University of Strathclyde, Port of Rotterdam, University College Cork, National University of Ireland, IXSANE, Bureau de Recherches Géologiques et Minières, British Waterways T/A Scottish Canals, Association pour la Recherche et le Développement des Méthodes et Processus Industriels, TEAM2 dont deux nouveaux : IMT-Mines Douai et EPTB Rance Frémur
CPER CLIMIBIO
Dates : 2015-2022
Financement : Contrat de Plan État - Région (CPER)
Soutien financier : Région Hauts-de-France, FEDER de l'Union Européenne - Ministère de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche - Etablissements tutelles des laboratoires.
Responsables scientifiques : Pascal Desgroux (PC2A), Xavier Vekemans (EEP)
Coordination pour TVES : Magalie Franchomme (ULille), Séverine Frère (ULCO)
Partenaires :
- Université de Lille
- Evo-Eco-Paléo, PC2A, LOA, PhLAM, LASIR, LOG, Clersé, ICARE, TVES, LGCgE
- IMPECS, INSERM 1167 et U995
- Université du Littoral Côte d’Opale
- LPCA, UCEIV
- Mines Douai
Résumé du projet : C'est un projet environnemental pluridisciplinaire regroupant 16 laboratoires de la région Hauts-de-France ainsi que le CNRS, l’INSERM, le CNES, l’IFPEN. Il a pour but d’étudier l’évolution des milieux et du climat, d’analyser les impacts de ces évolutions sur la biodiversité, la qualité de l’air, la santé, la société et d'envisager les perspectives et stratégies d'adaptation à ces changements.
A ce titre, des pistes d’atténuation de ces effets en agissant à la source et en s’appuyant sur des outils prédictifs d’aide à la décision doivent être proposées . Un volet important du projet concerne plus particulièrement la région Hauts-de-France, zone potentiellement fragilisée par le changement climatique. La région est en effet un territoire au relief peu prononcé, en permanence balayé par des masses d’air provenant des grandes zones-sources de pollution qui le borde. Dans la région et les zones limitrophes, sont mises en place des observations ciblées, concertées et multidisciplinaires des impacts du changement climatique sur la dynamique des milieux, et en particulier de l'atmosphère, sur la biodiversité, la santé humaine et la société.Ces observations doivent permettre de prévoir les impacts futurs, d’orienter les actions à mener et de prédire leur efficacité à partir de modèles déterministes validés par les observations.
Le projet est structuré selon 5 axes de travail :
- les outils de caractérisation,
- la dynamique de l’atmosphère et du climat,
- les impacts sur le monde vivant,
- les stratégies d’observation et d’évaluation
- les leviers d’action.
Le laboratoire TVES est impliqué dans différentes activités. Une enquête par entretiens auprès des agriculteurs et de la chambre d’agriculture des Hauts-de-France doit analyser la mise en place et l’efficacité des nouvelles pratiques agricoles visant la réduction des GES (gaz à effet de serre).
La perception du changement climatique, de ses impacts et des mesures à mettre en œuvre sera évaluée à l’aide d’une enquête par questionnaires auprès de la population des Hauts-de-France. La mise en place de leviers d’action et d’outils d’aide aux politiques publiques sera questionnée à travers les outils d'aménagement du territoire et favoriser d’une part, l'adaptation au changement climatique et son atténuation en recensant les outils existant et leurs éventuels liens et d’autre part, évaluer l'opérationnalité de ces aménagements (TVB, modification de l’éclairage urbain, renaturation).
Interreg France-Wallonie FABRICAR3V
Dates : 01 juillet 2019-31 décembre 2022
Porteur du projet : CNRS
Chef de file du projet : Jean-François Witz (CNRS - Centrale Lille) jwitz.fr centralelille
Pour le laboratoire TVES - Université de Lille : Christine Liefooghe (Volet sciences humaines du projet) christine.liefooghe.fr - Cédric Cabanel, Post-doctorant Université de Lille - univ-lillecedric.cabanel.fr univ-lille
Objectifs du Projet : La Fabrication Additive Métallique (FAM) est un secteur en très forte croissance. Les technologies actuelles s’adressent plutôt à de grandes entreprises qui disposent des expertises et des capitaux nécessaires (près de 1M€ par machine). De nouvelles technologies émergent, comme celles basées sur la technologie MIM (Metal Injection Molding), qui rendent les machines bien moins chères (120k€ par machine). L'objectif du projet FabricAr3v est de développer un procédé de fabrication additive métallique « Low-cost » (de l’ordre de 30k€) accessible aux TPE/PME et aux FabLabs. De nos jours, pour ces acteurs, l’impression 3D permet surtout le prototypage rapide. Le passage du prototypage à la fabrication additive nécessite de savoir prévoir les défauts potentiels et les performances mécaniques des pièces produites. Le projet FabricAr3v répond à cette problématique par la conception d'un procédé « Low-cost » ainsi que par le développement et la validation des outils de simulation dédiés.
Résultats attendus :La constitution d’un consortium transfrontalier vise à rassembler les compétences à mettre en œuvre pour réaliser le projet.
Sur le plan technologique, l’association avec SIRRIS en Belgique permettra de comparer les procédés industriels existants. L’expertise du CRITT-MDTS de Charleville-Mézières permettra d’adapter les technologies du MIM à l’impression 3D. Enfin, des outils de dimensionnement des pièces adaptés aux procédés seront créés par la collaboration entre le CNRS et Centrale Lille, en France, et Cenaero, en Belgique. Une plateforme de formation sera par ailleurs développée autour des technologies de l’impression 3D métallique.
Sur le plan de l’adoption de ces technologies par les TPE/PME ou les FabLabs, il est nécessaire d’une part, d’étudier les conditions de diffusion d’une machine de FAM Low Cost, d’autre part, d’investiguer les modèles d’affaires et la question de l’Open source. En effet, l’arrivée de machines permettant de copier à bas coût n’importe quelle structure métallique entraînera probablement une remise en cause de la propriété intellectuelle et industrielle, base du système économique actuel. Une collaboration entre l’Université de Mons (Belgique), le laboratoire TVES de l’Université de Lille et le CNRS (France) permettra d’une part, d’investiguer les modèles de protection compatibles avec cette évolution et, d’autre part, d’inventorier et de cartographier les acteurs de la zone INTERREG France-Wallonie-Vlaanderen susceptibles d’être intéressés par les technologies de la FAM Low Cost.
Partenaires :
- Sirris https://www.sirris.be/fr
- CRITT-MDTS http://www.critt-mdts.com/
- Université de Mons (UMons) http://portail.umons.ac.be/FR/Pages/default.aspx
- Cenaero: Centre de Recherche en Aéronautique ASBL www.cenaero.be
- Université de Lille (ULille) https://www.univ-lille.fr/
- Ecole Centrale de Lille http://www.centralelille.fr
- Strategisch Initiatief Materialen (jusqu'au 31/12/2019) http://www.flam3d.org
- MATERALIA (à partir du 01/01/2020) http://www.materalia.fr/
Sites web :
- Linkedin: https://www.linkedin.com/company/fabricar3v-vers-la-fabrication-additive-m%C3%A9tallique-pour-tous
- You tube : https://www.youtube.com/channel/UChAnNCQFrLESnEGm-6Hx6HQ
- INTERREG : https://www.interreg-fwvl.eu/fr/fabricar3v
Participation du laboratoire TVES- Université de Lille :
Le laboratoire TVES (ULR 4477) est une équipe régionale de recherche en Sciences Humaines et Sociales (géographie, aménagement, urbanisme, économie, sociologie, sciences de gestion) fédérant près de 60 chercheurs de l'Université de Lille et de l'Université du Littoral Côte d'Opale (ULCO) travaillant sur les thèmes déclinés dans son acronyme : territoires, villes, environnement et société. Le projet FabricaAr3v se rattache au thème 3 du laboratoire (Penser et fabriquer les territoires) et en particulier aux questions portant sur les innovations et le développement des territoires.
Christine Liefooghe, pilote du MT7 du projet FabricAr3v, est maître de conférences en géographie économique à l'Université de Lille au sein du Laboratoire TVES. Ses axes de recherche portent sur la diffusion des innovations et l'évolution des systèmes productifs, sur les tiers-lieux comme vecteurs de transition et sur la co-création de valeur entre laboratoires de recherche, entreprises, politiques publiques et citoyens engagés dans les transitions en cours (numérique, économie circulaire, relocalisation de certaines productions…). Cédric Cabanel, en appui sur le MT7 du projet Fabricar3v, est post-doctorant à l'Université de Lille au sein du Laboratoire TVES. Docteur en géographie économique, ses travaux portent sur la géographie des activités innovantes, sur les trajectoires des systèmes productifs en temps de crise et sur les tiers-lieux comme nouveaux territoires d’innovation par les usages.
Le MT7 du projet Fabricar3v vise à analyser l'impact potentiellement disruptif de la fabrication additive métallique (FAM) Low-Cost sur le système productif des territoires de la zone INTERREG France-Wallonie-Vlaanderen. Le projet vise à favoriser l’adoption du procédé de FAM Low-Cost, en particulier par les TPE/PME et les ateliers de fabrication numérique partagés (FabLabs, Makerspaces…). L’arrivée de machines permettant de copier à bas coût n’importe quelle structure métallique pourrait entraîner une remise en cause du système productif actuel. En articulation avec les chercheurs de l’Université de Mons qui analysent les enjeux de propriété intellectuelle (MT6), Christine Liefooghe et Cédric Cabanel explorent les conditions d’une diffusion spatiale d’une machine FAM Low-Cost en zone transfrontalière FWVL (MT7). Leur travail consiste à créer une base de données des acteurs de l’écosystème de la fabrication additive, à cartographier les réseaux d’acteurs, à enquêter auprès des ateliers de fabrication numérique puis à poser les conditions de la création d’un nouveau pôle d’excellence transfrontalier.
INTERREG France-Wallonie MICRO PROJET BLUE
Dates : 2019-2021
Financement : FEDER (30 000 €) avec le soutien du Fonds européen de développement régional
Porteur de projet : Université de Mons - Kristel MAZY
Participants TVES : Pauline BOSREDON, Marc DUMONT, Marie-Thérèse GREGORIS, Annette GROUX
Descriptif : Très présentes en Wallonie et dans le nord de la France, les ressources contenues par les friches fluviales sont variées : zones humides, patrimoines industriels, infrastructures logistiques, espaces publics, gisements fonciers. Les métiers qu’elles mobilisent sont paradoxalement peu connus par le grand public. Les ressources qu’elles contiennent en font des espaces soumis à la pression immobilière. Vu l’objectif de la Commission Européenne, visant à supprimer d’ici à 2050 l’extension des surfaces urbanisées et sa déclinaison dans les politiques régionales, la pression foncière ne fera que croître sur ces friches. Celles-ci risquent d’être considérées à court et moyen terme uniquement sous l’angle du gisement foncier, au détriment des autres ressources, moins rentables, mais néanmoins nécessaires au bon fonctionnement territorial. Les actions prévues par ce micro-projet Interreg visent, d’une part, l’échange des connaissances à travers des journées rassemblant des chercheurs issus de disciplines variées, des étudiants, des collectivités et gestionnaires locaux, et d’autre part, la valorisation et la dissémination de ces échanges grâce à l’élaboration d’un atlas pédagogique et commenté, un jeu vulgarisant le rôle des acteurs (serious game) et l’organisation d’une exposition.
Les avantages d’une approche transfrontalière? Le recyclage des friches répond à la lutte contre un étalement urbain transfrontalier quasi homogène, vu les continuités géographiques et humaines. Le creusement du Canal Seine Nord Europe remettra en débat les friches fluviales sur l’ensemble de cet espace transfrontalier. Ces friches ont également une dimension patrimoniale, compte tenu de leur trajectoire industrielle commune. Pour toutes ces raisons, l’approche de ces friches fluviales doit être transfrontalière. L’avantage d’une approche transfrontalière permettra d’identifier les défis communs des ressources contenues par les friches fluviales, de sensibiliser aux différents métiers qu’elles mobilisent et de faciliter l’échange de bonnes pratiques relatives à leur aménagement.
Jean Monnet – CECCUT
Dates : 2018-2022
Cofinancé par le programme Erasmus+ de l’Union européenne.
Participation : Pauline BOSREDON, Thomas PERRIN et François-Olivier SEYS - TVES et Pauline RAVINET – CERAPS
Description : Ce projet vise à maintenir la dynamique européenne et l’inscription du laboratoire comme pôle de référence en la matière, enclenchée lors du projet Jean Monnet EURÉGIO. L’objectif du réseau pluridisciplinaire « CECCUT » est d'analyser l’initiative "Capitales européennes de la culture" en tant que levier de la cohésion urbaine dans les espaces transfrontaliers de l’UE. Un focus sera réalisé sur trois thématiques centrales mises en avant par le Parlement européen et le Conseil de l’Union Européenne concernant les Capitales européennes de la culture programmées pour la période 2020-2033 :
- Renforcer le sentiment d’appartenance à un espace culturel commun (quid d’un sentiment d’appartenance transfrontalier à soutenir),
- Favoriser l’inclusion sociale par la culture avec une attention particulière aux jeunes et aux groupes marginalisés (quid de l’Europe de l’inclusion sociale par la culture dans un contexte transfrontalier et notamment l’inclusion de la jeunesse, des européens fragilisés et des migrants extra-communautaires souvent bloqués en zone frontalière),
- Promouvoir les relations entre les secteurs culturels et créatifs avec ceux du développement urbain (quid du développement urbain transfrontalier par la programmation culturelle alors que la frontière peut induire une série de différentiels).
Les échanges entre le monde académique, les acteurs publics et ceux issus de la société civile impliqués par ces enjeux s’organiseront à travers quatre activités complémentaires, mobilisant de concert les langues française et anglaise :
- Un enseignement sous forme de séminaires, impliquant chercheurs et étudiants
- Trois produits dont un site internet dédié au projet ainsi qu’un guide de bonnes pratiques et un guide d’évaluation pour faciliter une cohésion urbaine transfrontalière par la politique culturelle
- Une recherche appliquée associant chercheurs et étudiants
- Une série d'événements pendant les trois années du projet.
Conférence finale du projet européen CECCUT le 8 juin 2022 à l'Université de Lille
En savoir plus sur le projet CECCUT
http://www.ceccut.eu/assets/documents/CECCUT_guide-bonnes-pratiques.pdf
Etude des habitudes de consommation et des préoccupations environnementales des citoyens
Dates du projet : février 2019 - février 2021
Financement : DREAL Hauts-de-France
Porteuses du projet TVES ULCO : Séverine Frère – Iratxe Calvo Mendieta
Résumé du projet : La DREAL accompagne depuis de nombreuses années le travail des associations d’EEDD consistant à sensibiliser les citoyens aux enjeux de la transition écologique, la poursuite des objectifs de développement durable et recherchant chez ces derniers des réflexes comportementaux toujours plus nourris face à l’urgence climatique.
Les actions que mènent les associations dans ce cadre sont multiples. Elles exposent de l’information destinée au grand public dans des salons, organisent des séminaires, programment des sorties nature, proposent des chantiers participatifs…
Le constat récurrent que l’on pose sur ces manifestations est que les « publics cibles » des associations d’EEDD appartiennent au fil du temps à des cercles d’initiés.
Devant ce constat, elle souhaite mener des investigations pour aller chercher des publics complémentaires et approfondir sa stratégie d’action pour davantage convaincre les citoyens à s’engager dans la transition écologique.
Elle propose de mener une recherche-action en collaboration avec des universitaires de manière à mieux caractériser les publics cibles actuels, les publics que l’on ne touche pas, et pouvoir ainsi développer des plans d’actions plus adaptés.
COMPUS
Dates : Février 2020 - décembre 2021
Financement : CROUS Lille Nord Pas-de-Calais
Porteurs du projet TVES : Iratxe Calvo Mendieta – Alexis Alamel
Résumé du projet : Le défi du changement climatique impose des réductions importantes des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans tous les domaines d'activité. L'étude des comportements et usages des occupants est indispensable afin de construire des politiques publiques d'économie d'énergie dans le secteur résidentiel. Cette recherche s'intéresse aux étudiants décohabitants (qui ont quitté le domicile des parents) résidant en résidence universitaire. Cette étude cherche à répondre à la problématique suivante: dans quelle mesure la compréhension des comportements et usages des étudiants logés en résidence étudiante CROUS permet d'identifier les variables déterminantes des consommations énergétiques? La méthodologie utilisée consiste à mener une enquête avec un volet quantitatif (questionnaire) et un volet qualitatif (entretiens semi-directifs). Le public ciblé correspond aux étudiants locataires dans une résidence gérée par le CROUS Lille Nord-Pas-de-Calais.
POC Gulivers Global Evaluation Urbaine Gevu
Gulivers Gevu Campus cité scientifique
Dates : janvier 2020-janvier 2021
Porteur : Université de Lille & Université du littoral Côte d’Opale/ Laboratoire Territoires, villes, environnement et société (TVES)
Participations TVES : Franck BODIN, MCF Ulille - Marie-Lavande LAIDEBEUR IGE ULille
Collaborations et designers : Communes de Villeneuve d’Ascq & Lomme - Direction vie étudiante de l’Université de Lille - Association Handifac - Conseil de quartier Triolo de Villeneuve d’Ascq - Designers numériques- Designers médias et Sound designers.
Description du projet : Constat est fait qu’une rupture d’accessibilité des territoires (mobilités, équipements, commerces, voiries...) par les usagers, notamment fragilisés, valides ou en situation de handicap représente des freins en matière de liens sociaux et de développement économique. C’est d’autant plus vrai dans un territoire comme un campus qui accueille des étudiants en situation de handicap, des étudiants français ou étrangers, des étudiants d’origines sociales différentes… Les jeunes adultes sortent de leur milieu pour être confrontés à de nouveaux mondes. C’est pourquoi le laboratoire développe un outil numérique, GEVU, qui croise diagnostic, visualisation, cheminements et solutions de mise en accessibilité des équipements, aménagements et services pour co-construire, avec les usagers en situation de handicap et les usagers valides, un modèle de campus inclusif, qualitatif et durable à l’Université de Lille. Il sera construit à partir d’une enquête collective sur les besoins, les usages et les idées pour favoriser l’accès aux bâtiments, aux lieux, aux services, aux connaissances et aux compétences. L’utilisateur rentrera son profil (déficience visuelle, auditive, cognitive, motrice mais aussi incapacité temporaire suite à un accident ou une maladie, port d’objet encombrants, femme enceinte, transport de chariots ou de poussettes...) pour visualiser l’université et ses cheminements indoor/outdoor. Cet outil numérique pourra constamment être actualisé par les utilisateurs (fonctions d’avertissement en cas de pannes ou de travaux par exemple). Dans sa globalité, le projet propose de repenser l’université dans une perspective de campus du futur afin de favoriser l’égalité des chances, l’intégration professionnelle et d’améliorer les principes d’accessibilité.
Objectifs dans le cadre de l'appel Design 2020 :
Développer des outils de visualisation spatiale, identifier les points de rupture et permettre une vraie inclusion sociale tout en favorisant l’optimisation des lieux, des bâtiments, des cheminements et des territoires. Développer un processus de co-construction territoriale à partir de la réalisation d’un objet numérique. Le projet mêle design d’espace au sens très large (à l’échelle d’un territoire), design d’objet numérique et design de process. À partir du site pilote du campus Cité scientifique le projet pourra être reproductible sur d’autres sites, en particulier les entreprises qui accueillent les stagiaires et les futurs professionnels. Tous ceux qui participent à cette aventure se veulent des acteurs avant-gardistes d’une reconquête territoriale.
Plus d'infos :
- https://www.designiscapital.com/poc/gulivers-global-evaluation-urbaine-gevu
- https://design2020.univ-lille.fr/pocs-sur-nos-campus/gevu
PERI_WORK**
Dates : 2018-2021
Financeur : CES 22 : mobilité et systèmes urbains durables
Porteur du projet : Gerhard KRAUSS Université de Rennes 2
Travailler à la marge ? Les espaces de travail collaboratifs comme nœuds d’un nouveau système de mobilités hors métropoles
Descriptif du projet : Depuis quelques années, on observe l’émergence de nouveaux espaces de travail collaboratif. Eloignés des centres urbains. Ces lieux de sociabilité constituent une réponse aux nouvelles aspirations d’une population souhaitant évoluer à la marge, aussi bien géographiquement (en s’éloignant des centres urbains) que socialement (en recherchant un équilibre entre vie professionnelle et familiale. Réunissant une équipe de recherche pluridisciplinaire ; ce projet international propose d’étudier le rôle que jouent pour les actifs ces nouvelles centralités périphériques dont on précisera les impacts en termes de mobilités sur les territoires concernés.
Participation TVES : Christine LIEFOOGHE (co-coord task 5 ), Marc DUMONT, member task - Flavie FERCHAUD
FIRAH - Start'AIRR
Dates : mars 2020 - décembre 2021
Projet Région Hauts-de-France / dispositif START-AIRR
Financement : FIRAH (Fondation internationale de la recherche appliquée sur le handicap) & CCAH (Comité national coordination action handicap)- I-site ULNE
Responsable scientifique : Franck BODIN MCF ULille / TVES
Equipe du projet : Franck BODIN, Jimmy GOESSENS, Marie-Lavande LAIDEBEUR
Descriptif : GULIVERS CAMPUS est un projet de création d’un logiciel et d’une application Web de datavisualisation et d’optimisation des bâtiments, des cheminements et des services. Cet outil numérique concrétisera plusieurs années de recherche en matière de développement du diagnostic territorial, d’évaluation et de facilitation des mobilités. Il a été baptisé GEVU : Globale Evaluation et Visualisation des Usages. L’objectif est de permettre la diffusion de l’outil au sein de la société civile avec une demande en augmentation constante et des utilisateurs en attente de solutions.
Le projet Start’AIRR est une clef importante de la réussite de ce projet de recherche opérationnelle, de la finalisation de GEVU et de la création d’entreprise. Dans le cadre du projet Gulivers Campus, une équipe de chercheurs procèdent à des investigations sur le territoire de la Cité Scientifique de l’Université de Lille afin d’observer les ruptures d’accessibilité, de mobilité pour des populations fragilisées par une déficience visuelle, cognitive, auditive et ou motrice. L’objectif est de permettre de mettre en place des outils numériques en capacité d’identifier ces ruptures et d’orienter les solutions en termes d’aménagements inclusifs au bénéfice de l’ensemble des usagers de l’Université de Lille. Cette étape correspond à la pré maturation d’un projet de création de start’up sur le développement d’un logiciel numérique de diagnostic de performance accessibilité.
Mots clés : Outil numérique, Accessibilité, Inclusion, Handicaps, Urbanisme, Projet collaboratif
TAST'IN FIVES
Dates : 2017-2019
Financeur : CE Initiative « Urban Innovative action »
Porteur du projet : Ville de Lille
Coordination du volet recherche : MESHS
Responsable scientifique : Christophe GIBOUT
Partenaires : Ville de Lille / MEL / SORELI / Institut supérieur d’agriculture CNRS / MESHS /
« Les sens du goût » / Secours populaire français- Nord / Maison de l’emploi de Lille, Lomme, Hellemmes / La sauvegarde du nord Centre d’innovation des technologies sans contact / « Les rencontres audiovisuelles ».
Participation TVES : Quentin COURCIER, Christophe GIBOUT, Sophie GRAVEREAU, Marie-Thérèse GREGORIS, Florian LEBRETON
Descriptif du projet : Dans un contexte de rénovation d’une friche industrielle au coeur d’un quartier précaire, TAST’in Fives expérimente un nouveau modèle économique et social qui cherche à combattre les différents maux inhérents à la pauvreté urbaine.
Rompant avec les pratiques usuelles de l’aide sociale, il rend les habitants moteurs et acteurs de solutions pour le développement de leur territoire et prévient ainsi les effets d’exclusion et de gentrification. L’alimentation est la pierre angulaire de ce projet. Besoin essentiel des habitants, elle représente également un vecteur économique et social porteur d’avenir et accessible à tous, quels que soient les niveaux de compétence. TAST’in Fives consiste à installer, dans l’une des halles réhabilitées de la friche historique de Fives-Cail, un système vertueux qui favorise la croissance économique locale, encourage la formation, stimule le lien social et promeut les initiatives solidaires liées aux enjeux d’alimentation et de santé publique. Reposant sur les forces locales et de nouveaux modes de coopération, cet « écosystème » réunit des activités d’agriculture, de production, de transformation, de restauration et de services qui rayonnent et interagissent à l’échelle du quartier.
H2020 PANDA
Dates : 2018-2021
Financeur : European commission H 2020 - research and innovation framework program
Porteur : Université de Lille
Responsable scientifique : Alain BOUSCAYROL, L2EP - ULille
Participation TVES : Elodie CASTEX - ULille
Descriptif : The PANDA project is a Research Innovation Action from the European H2020 programme. PANDA will enable the automotive industry to speed up design and testing of innovative electrified vehicles. In the PANDA project, multi-scale and multi-domain simulation packages are developed to interconnect all components of electrified vehicles. The EMR (Energetic Macroscopic Representation) formalism is used to unify the model organization. Moreover, all the models will be shared in a cloud for both stand-alone simulation and cloud computing. On the contrary to existing solutions which are based on a structural philosophy, PANDA is focused on functional-based approach.
COSACO
Dates : 2016-2019
Financement : Programme Littoral de la Fondation de France
Responsable scientifique : Marie-Hélène Ruz, UMR CNRS 8187 LOG
Equipe du projet : LOG : Marie-Hélène RUZ (ULCO), Arnaud Héquette (ULCO), Olivier Cohen (ULCO), Lucie Le Goff (ULCO) TVES : Philippe DEBOUDT, Vincent HERBERT (ULCO), Florian LE BRETON (ULCO) LADYSS : Anne-Peggy HELLEQUIN (Université Paris Nanterre)
Quel littoral dans cinquante ans ? Co-construction de stratégies d'adaptation au changement climatique en Côte d'Opale. Avec la prise de conscience des effets potentiels du changement climatique sur les littoraux et en particulier sur les côtes basses densément peuplées, ce projet vise quatre actions :
- Déterminer et cartographier les impacts potentiels du changement climatique sur le littoral
- Partager des savoirs entre scientifiques, habitants et acteurs locaux et régionaux
- Expérimenter une recherche participative (chercheurs-habitants)
- Analyser la perception et l’acceptabilité des modes d’adaptation
ESCALLES.2
Dates : 2020-2023
Financement : Fondation de France
Porteur du projet : InREnT (Institut de Recherche et d’Enseignement en Tourisme)
Partenaires :
- PMCO (financement de 50 % de la thèse de Jean-Denis HUE, doctorant ULCO)
- SAP (Société Anonyme et Populaire)
Participants TVES : Vincent HERBERT (porteur, PU) ; Christelle AUDOUIT (IGR) ; François DESBOS (PAST) ; Christophe GIBOUT (PU) ; Jean-Denis HUE (doctorant) ; Florian LEBRETON (MCF) ; Léopold LUCAS (MCF) ;
GIS InREnT : Catherine WADOUX (chargée de projets).
CEL : Sandrine LHEUREUX
SAP, Sébastien ENGRAND (responsable jeunesse ADUGE) - Alexis LALIN (professeur des écoles, Calais) - Sylvain MARTY (animateur) - Florent MEAT (professeur, Boulogne)
Résumé du projet : Le projet ESCALESS.2 s’inscrit dans la suite du programme de recherche en cours ESCALESS qui a pour ambition de développer une recherche-action sur la Côte d'Opale afin de sensibiliser les acteurs et les usagers du territoire au milieu littoral et favoriser le développement de l'écotourisme dans la région par une démarche pédagogique innovante.
Ce nouveau projet implique les mêmes équipes que cette année, à savoir le laboratoire de recherche TVES (Territoires, Villes, Environnement & Société –, ULR 4477) le Groupement d’Intérêt Scientifique InREnT (Institut de Recherche et d’Enseignement en Tourisme) et le CEL (Centre d’entrepreneuriat du Littoral). Ces trois structures sont portées par l’ULCO (Université du Littoral Côte d’Opale). L’association SAP (Société Anonyme et Populaire), labellisée ESS 62, complète le dispositif par son réseau d’acteurs, ses animations pédagogiques et ses expérimentations.
L’équipe, pluridisciplinaire est ainsi constituée de bénévoles, de salariés dans le domaine de l’animation et de l’éducation, de jeunes en service civique (SAP), de quatre enseignants-chercheurs, un doctorant, une ingénieure de recherche, un maître de conférences associé (TVES / InREnT), une spécialiste de l’entrepreneuriat (CEL/ULCO) et une chargée de projet (InREnT / ULCO).
EXTRA-Zn
Dates : 2019-2023
Financement : ADEME AAP GRAINE
Porteur du projet : Valérie BERT, INERIS-TPPD
Partenaires : INERIS – unités TPPD (Technologies et Procédés Propres et Durables), ISAE (Impacts SAnitaires et Expositions), ANAE (méthodes et développement en ANAlyses pour l’Environnement), EXES (Expertise et Essais en Ecotoxicologie) (Partenaire 1)
ULCO - Unité chimie environnementale et interaction sur le vivant (UCEIV) - [équipe Interactions Plantes- Champignons et Remédiation (IPCR),] (Partenaire 2)
ULCO - Laboratoire Territoires, Villes, Environnement et Société (TVES) (Partenaire 3)
ChimEco - Laboratoire de Chimie Bio-inspirée et d'Innovations Ecologiques, UMR 5021 CNRS – Université de Montpellier, Cap Delta, 1682 Rue de la Valsière, 34790 Grabels, France (Partenaire 4)
Participant TVES : Hervé FLANQUART
Enquête qualitative par focus groups sur l’acceptabilité sociale de la phytoextraction du zinc (Zn), de son utilisation comme catalyseur dans l’industrie et de l’utilisation thermique du bois produit. Recherche sur les risques et nuisances perçus.
Résumé du projet : La phytoextraction a pour objectif la maîtrise et la réduction des sources de pollution. Elle peut contribuer à diversifier les gisements de biomasses, pour produire de l’énergie et des matières premières renouvelables. Ainsi, le zinc (Zn) peut être utilisé comme écocatalyseur dans le domaine de la chimie verte ; il est donc intéressant de mieux connaître les espèces végétales (hyper)accumulatricess de Zn. Le projet EXTRA-Zn vise la production de biomasses enrichies en Zn dans un objectif double de dépollution partielle de sols urbains et d’utilisation du Zn comme matière première pour diverses industries. Financé par l’ADEME, il repose sur une collaboration avec la Communauté d’Agglomération de Creil et du Sud de l’Oise (ACSO). Des essais spécifiques sont réalisés pour optimiser les performances de deux espèces végétales extractrices : Arabidopsis halleri et Salix viminalis. Des études permettent aussi de mesurer l’efficacité des écocatalyseurs obtenus et d’étudier les contraintes techniques et règlementaires liées au passage de l’échelle du laboratoire à celle de l’industrie (notamment par rapport à la réglementation REACH).
La valorisation thermique du bois produit sur le site sera envisagée sur la base d’une analyse de la règlementation existante et des possibilités techniques locales. La perception des risques et nuisances par les riverains du site pollué et éventuels utilisateurs des produits sera réalisée par enquête qualitative via des focus groups. Le phytomanagement en milieu urbain posant aussi des questions d’applicabilité des textes existants sur la gestion des terres polluées, Extra-Zn identifie et analyse les verrous en la matière. Une analyse économique préliminaire du phytomanagement appliqué au site d’étude est également proposée.
PEROPALE
Dates : 2016-2019
Financement : Programme Littoral de la Fondation de France (149 945,50 €)
Projet coordonné par le Campus de la mer
Porteur scientifique du projet : Hervé Flanquart, PU en aménagement et urbanisme (ULCO) - TVES
Equipe : (TVES : C. Audouit, M. Carrard, P. Chagnon, P. Deboudt, H. Flanquart, C. Gibout, V. Herbert, F. Lebreton, C. Roche, Savy A., N. Verlynde, L. Voltaire.), LISIC, LARJ, DEMEL
La recherche se focalise sur les différentes formes de pêche récréative sur le rivage et dans la limite des deux mille nautiques, et ce sur la portion de la Côte d'Opale allant du nord au sud (Cap Gris-Nez / Equihen).
L'objectif final est de contribuer à une meilleure gouvernance des pratiques qui permettrait de concilier la préservation des ressources et le maintien d'activités traditionnelles (objet d'un fort attachement local).
Plusieurs objectifs spécifiques sont envisagés :
- Recueillir le maximum d’informations sur la situation, les aspirations et desiderata des uns et des autres, les conflits d’usage, etc (entretiens semi-directifs auprès d’acteurs très variés, pêcheurs, environnementalistes, etc.)
- Obtenir une vision quantitative de la fréquentation des lieux de pêche récréative grâce à des prises de vues aériennes (par ULM, drone en vol stationnaire, et traitement automatisé des images captées) ;
- Produire une évaluation économique, inédite, des bénéfices marchands et non marchands générés par des activités liées à la pêche récréative (questionnaires) ;
- Mettre en évidence des pratiques et des logiques d’acteurs différentes et, très probablement, des conflits d’usages (recherche participative, cartes mentales, approche prospective).
Des débats et échanges seront menés au sein de focus groups constitués des chercheurs de l’équipe et des parties prenantes de la pêche récréative. Ils permettront de construire des scenarii - plus ou moins optimistes, plus ou moins consensuels - pour l’avenir de cette pratique.
Richesses en partage
Dates : 2015 - 2018
Programme de recherche franco brésilien regroupant une quarantaine de chercheurs et d’experts sur des terrains situés dans le Nord-Pas de Calais et dans le Minas Gerais (Brésil).
Les thématiques de recherche sont:
- richesses sociales et culturelles
- richesses et innovation
- richesses naturelles et foncières.
La valorisation se fera au travers d'un ouvrage, d’articles scientifiques et d’un film réalisé par deux artistes du Fresnoy et produit par le programme.
Financement : FAPEMIG (Fondation de soutien à la recherche de l'État de Minas Gerais)
Responsables scientifiques : Pauline Bosredon, Maître de Conférences en aménagement-urbanisme (Université de Lille), Frédéric Dumont, Maître de Conférences en géographie (Université de Lille) et Alexandre Diniz, Professeur en géographie (PUC Minas, Belo-Horizonte, Brésil)
Equipe :
Au Brésil :
- Université fédérale du Minas Gerais (UFMG)
- Université Fédérale d'Uberlandia (UFU)
- Université pontificale catholique du Minas Gerais (PUC Minas)
En France
- CLERSE, TVES (ULille)
- CERIES, PSITEC (ULille)
- CALHISTE (Université du Hainaut-Valenciennes)
- Mission Bassin Minier
- Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains
SMARTRENNES
Dates : 2018-2020
Budget : 101 000 €
Réponse à l’appel à propositions de recherche du Plan Urbanisme, Construction, Architecture, « La gouvernance urbaine de/par l’innovation »
Responsable de l’équipe scientifique : Dr. Hélène Bailleul, UMR CNRS 6590 Espaces et Sociétés, Université Rennes 2
Membres de TVES : Marc Dumont, Coordinateur de la Tâche 5, membre des Tâches 5 et 6
Descriptif du projet : La recherche SMARTRENNES s’intéresse à la mise en place des principes de la ville intelligente à l’échelle de la métropole rennaise. Lauréate de différents appels à projet de l’Etat, Rennes Métropole conduit depuis 2015 un projet de plateforme 3DEXPERIENCECITY-Virtual Rennes avec des partenaires privés qui participent plus globalement à la mise en oeuvre d’un Service Public Métropolitain de la Donnée (SPMD) et d’une gestion innovante du territoire. L’enjeu de la recherche est de comprendre quelles formes prennent les innovations tant du point de vue de la gouvernance que de la transformation des organisations qui ont en charge la conception, la mise en oeuvre et l’évaluation du projet urbain métropolitain. Dans cet objectif, un travail d’observation « embarquée » des travaux de la plateforme 3DEXPERIENCECITY-Virtual Rennes sera mis en oeuvre, complété par une enquête par entretiens avec les principaux partenaires de son développement (PME, laboratoires) mais aussi de son usage (citoyens, associations, services de la métropole).
POPSU Métropole
Dates : 2019-2022
POPSU Métropoles est un programme partenarial de recherche en urbanisme entre l’Etat et quinze métropoles. Il a pour objet de recherche les métropoles et les systèmes métropolitains.
Comment se construisent les projets métropolitains et comment se fondent les liens avec les petites et moyennes villes et la métropole ? Qu’en retirent les villes aux franges des métropoles ?
Responsable scientifique, Université de Lille - TVES : Marc Dumont,
Responsable scientifique, École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille – LACTH : Bénédicte Grosjean,
PUCA - Lille, Bruxelles, villes productives : expériences croisées
Dates : 2020-2023 (durée : 30 mois)
Financement : PUCA (Plan Urbanisme Construction Architecture)
Responsable scientifique du projet : Annette GROUX, Professeure des Universités
Organisme, laboratoire : Territoires, Villes, Environnement et Sociétés (TVES)
Composition de l’équipe scientifique :
Équipe lilloise TVES :
- Annette GROUX PU
- Didier PARIS PU
- Christine LIEFOOGHE MCF
- Ana SCUTARI doctorante
Équipe bruxelloise :
- Geoffrey GRULOIS Metrolab3 ULB4 /Faculté d’architecture « La Cambre Horta »
- Jean-Michel DECROLY IGEAT5-Metrolab ULB
- Christian DESSOUROUX IGEAT-Metrolab ULB
- Mathieu STRALE IGEAT-Metrolab ULB
- Corentin SANCHEZ-TRENADO IGEAT-Metrolab ULB
Descriptif : L’objectif de ce projet est de contribuer à la compréhension des enjeux contemporains de localisation et d’intégration de (nouvelles) activités productives dans les tissus urbains métropolitains, à travers l’expérience croisée de deux territoires de “tradition industrielle” : la Métropole Européenne de Lille et la Région Bruxelles-Capitale. Face aux défis environnementaux et sociétaux actuels, cette recherche s'intéresse à la façon dont les acteurs de la fabrique de l’urbain appréhendent les changements économiques en cours, tant dans leurs dimensions technologiques et organisationnelles qu’au regard des modèles socio-économiques qui s’élaborent pour donner sens à ces transformations. L’enjeu porte notamment sur la réintroduction dans les tissus urbains d’activités productives qui ne relèvent pas des domaines privilégiés par les politiques publiques depuis quarante ans, tels que l’économie de service ou l’économie de la connaissance, de la culture et de la créativité. Au contraire, l’enjeu est de ne plus expulser en périphérie des villes, voire dans d’autres pays, les activités productives qui relèvent de la fabrication matérielle, celles qui impliquent des flux de matières, des machines encombrantes, des déchets, des surfaces de production à bas prix, etc., tout ce que les cœurs denses et tertiarisés des métropoles ont expulsé pour une meilleure rentabilité du foncier, une attractivité fondée sur les aménités, une réduction espérée des conflits d’usage. La notion de “ville productive” sous-entend un “retour” des activités de fabrication dans les villes. Au-delà des débats d’économistes ou de géographes sur les types d’activités économiques qui relèveraient de cette nouvelle ville productive et sur la recomposition induite des chaînes de valeur de l’économie globalisée, quelles sont les représentations qu’ont les acteurs urbains de ces activités productives à réintroduire pour composer une ville dense et mixte ? Au-delà des projections en matière d’économie circulaire, d’industrie digitalisée, d’économie collaborative et contributive, et autres modèles qui s’élaborent comme alternatives à notre monde en crise, comment les acteurs de l’urbain peuvent-ils résoudre la contradiction entre les contraintes induites par la planification et le droit d’une part, et l’incertitude croissante du devenir économique des territoires, d’autre part ? Choisir d’attirer des activités qui relèvent de ressources immatérielles (connaissance, culture, créativité…) ou choisir de donner une chance aux activités de fabrication en ville est un dilemme quand les acteurs de la fabrique urbaine sont confrontés aux divergences de temporalité entre stratégie, planification et programmation urbaine : les activités en question n’ont pas les mêmes besoins en matière de localisation, de normes techniques des infrastructures bâties, etc. Dans ce contexte, notre projet propose de revisiter la chaîne de production de la fabrique de la ville à partir des représentations et des pratiques des acteurs de l’urbain (publics et privés). Autrement dit, nous ne cherchons pas à connaître les besoins des (futurs) entrepreneurs, ni à faire des projections économétriques sur les tendances d’évolution des systèmes de production. Nous ne cherchons pas non plus à savoir qui de l’économie circulaire, de l’industrie du futur, du télétravail ou de la révolution des Makers gagnera la partie, ni d’ailleurs à comprendre quels seraient les impacts socio-économiques et urbains de ces différents modèles productifs. Nous voulons renverser la perspective en cherchant à comprendre comment les acteurs de la fabrique urbaine s’informent sur ces tendances, s’approprient les modèles qui circulent dans leurs sphères professionnelles respectives, comment ils les traduisent en projections stratégiques ou en projets concrets dans un dialogue entre acteurs lors des scènes de dialogue de la fabrique urbaine “en train de se faire”. L’hypothèse centrale est que les options qui vont émerger des débats politiques et techniques, du croisement des expériences d’acteurs, de la recherche de bonnes pratiques (entre Lille et Bruxelles, par exemple, ou avec d’autres villes européennes) et de la confrontation de ces intentions et imaginaires avec la “réalité” urbaine et économique vont de manière inductive et incrémentale construire des “villes productives” spécifiques à leurs contextes géographiques et aux rapports de force des acteurs en présence. Pour tester cette hypothèse, nous analyserons les stratégies d’intégration des activités productives dans les territoires métropolitains de la Métropole Européenne de Lille et de la Région Bruxelles-Capitale à trois échelles différentes : celle du grand territoire, celle du projet d’aménagement urbain et enfin celle du projet immobilier. Pour cela, la démarche de recherche, organisée en trois volets, s’attachera à répondre aux questions suivantes :
- Volet 1 : Qu’entendent les acteurs de l’urbain par activités productives ? Représentations croisées des acteurs de l’urbanisme et de l’économie urbaine à Lille et à Bruxelles.
- Volet 2 : Comment la planification et le droit encadrent-ils les activités productives ?
- Volet 3 : A l’épreuve de la réalité urbaine et économique : quelle mise en œuvre d’une politique publique en matière d’implantation d’activités productives ?
Nous attendons du partage d’expériences croisées entre Lille et Bruxelles, notamment par le biais d’accords passés entre les institutions locales et au-delà des similitudes historiques entre les trajectoires économiques et urbaines des deux territoires, un effet de “décentrement” propice à l’analyse critique des processus en cours et des imaginaires qui circulent en matière d’évolution des systèmes productifs.
ENVID'ILES
Dates : 2017-2020
Financement : Fondation de France
Porteur du projet : UMR-GEOLAB (N. BERNARDIE-TAHIR ; coord générale), et co-porté par l’UMR-EIO (JC GAERTNER ; coord. des scientifiques et autres acteurs de Polynésie française).
Responsable scientifique : Nathalie BERNARDIE-TAHIR, GEOLAB UMR 6042 CNRS Université de Limoges
Participation TVES ULCO : Caroline RUFIN-SOLER
Descriptif : Le projet ENVId’îles a pour but d’évaluer les interactions entre des populations humaines qui s’installent sur les îles périphériques de Tahiti (néo-arrivants) et les écosystèmes insulaires. Plus que la seule attractivité économique stricto sensu, la qualité de vie en milieu insulaire au sens large (et les aménités environnementales en particulier) joue désormais un rôle grandissant, à la fois pour le développement d’activités fondées sur des ressources naturelles (dans les domaines de l’agriculture ou du tourisme notamment), et/ou comme cadre de vie. En retour, les nouvelles activités et installations générées par les néo-arrivants impactent l’environnement de diverses manières. Ces impacts peuvent s’avérer négatifs, avec une atteinte portée aux écosystèmes insulaires et littoraux, la consommation excessive d’espaces naturels et/ou la production supplémentaire de déchets. Mais l’installation de nouveaux arrivants peut aussi avoir un effet bénéfique, en jouant un rôle dans la protection environnementale, sur le regard et l’émergence de nouvelles représentations de la nature. Inscrit dans ce contexte, le projet ENVId’îles, scindé en 5 tâches complémentaires, est basé sur une approche pluridisciplinaires et pluri-acteurs associant géographes, écologues, économistes et anthropologues et acteurs non scientifiques. Ce projet propose d’étudier la relation qui se noue entre les néo-arrivants et l’environnement de ce territoire emblématique d’une périphéricité à géométrie variable : à petite échelle en constituant un territoire très éloigné de la métropole, et à grande échelle avec des îles polynésiennes éparpillées sur un territoire grand comme l’Europe occidentale. Le projet concernera plus particulièrement deux îles, Raiatea et Tahaa (Raromataï) qui sont en situation de centralité secondaire, voire de périphérie par rapport à Tahiti et/ou à la Métropole, et où l’installation de néo-arrivants est significative et représentative d’une problématique environnementale spécifique.
CPER MARCO
Dates : 2014-2020
Financement : Contrat de Plan État - Région
Porteur du projet : ULCO
Co-responsables scientifiques : François Schmitt (LOG), Anne Brisabois (ANSES)
Coordination pour TVES : Caroline Rufin-Soler (ULCO)
Laboratoires partenaires :
- LOG (Laboratoire d’Océanologie et de Géosciences, UMR 8787)
- LISIC (Laboratoire d’Informatique Signal et Image de la Côte d’Opale, EA 4491, Université du Littoral Côté d’Opale)
- IFREMER (Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer)
- ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail)
- TVES : Caroline Rufin-Soler, Christelle Audouit, Philippe Deboudt, Hervé Flanquart, Christophe Gibout, Vincent Herbert, Voltaire Louinord
- LADYSS : Anne-Peggy Hellequin (Université Paris Nanterre)
Résumé du projet : Le projet MARCO s’inscrit au sein du projet scientifique du GIS Campus de la mer, sur les axes suivants :
- Fonctionnement des systèmes littoraux et côtiers et biodiversité
- Pêche, aquaculture et leurs valorisations
- Activités transversales et politique marine ntégrée (PMI)
L'objectif est de mettre en place une approche originale et innovante pour étudier le milieu marin, ses ressources et la qualité des produits aquatiques dans le cadre d’une dynamique régionale intégrant l’impact environnemental. Il permettra de définir des paramètres critiques pour mieux gérer les ressources en adéquation avec la qualité et la sécurité des consommateurs.
Ce projet structurant, multi-laboratoires et multi-organismes, repose sur la mise en place d'instruments et d’outils pour une étude globale du milieu marin, de la ressource et de la qualité des produits. Pour répondre à ces enjeux académiques et sociétaux, le projet s’articule autour de 6 axes :
- Observation et évaluation de l’environnement marin,
- Structure, fonctionnement et dynamique des écosystèmes,
- Productivité et durabilité des ressources halieutiques et aquacoles,
- Qualité et sécurité des ressources aquatiques,
- Vulnérabilité et usages des éco-socio-systèmes marins et littoraux,
- Ingénierie marine et littorale
Participation TVES : Axe 5 / Vulnérabilité et usages des éco-socio-systèmes marins et littoraux » (coord. A. Héquette, LOG, ULCO et C. Rufin-Soler, TVES). A savoir : étude de la fréquentation, la représentation des espaces côtiers et leur évaluation économique, en s’appuyant sur plusieurs sites littoraux protégés de la Côte d’Opale. La fréquentation des sites protégés génère des coûts et des bénéfices au sein de la société́. L’estimation des bénéfices présente au moins deux intérêts pour les gestionnaires : d’une part, elle contribue à justifier les mesures de conservation auprès des financeurs publics et de la population locale, d’autre part, elle apporte des éclairages essentiels en matière de diversification des sources de financements.
APROTER
Dates : 2018 – 2021
Financeurs : Région Hauts-de-France - AAP 2015 systèmes agricoles et environnement - Conseil régional Hauts-de-France.
Subvention pour TVES : 25 249 €
Coordinateur du projet : Nicolas ROUGET, CALHISTE EA4343 (Université de Valenciennes)
Laboratoires associés : TVES, CLERSE, UMR ESO, CERAPS,
Partenaires : Association terres en villes, MEL, Communauté d’agglomération du Douaisis.
Participation TVES : Magalie FRANCHOMME, Christelle HINNEWINKEL, Marc DUMONT
Résumé du projet : Dans un contexte caractérisé par l’accroissement des demandes sociales de nature et de remise en cause des modèles productivistes de la production et de la distribution alimentaire, ces dernières décennies ont été marquées par le retour de l’agriculture dans la cité et ont scellé une alliance nouvelle entre nature, ville et agriculture à des fins aménitaires dans un premier temps, puis surtout nourricières.
La question de la relocalisation de la production alimentaire à proximité des marchés de consommation n’est pas celle d’assurer la quantité mais d’assumer pleinement la fonction complexe tout à la fois sanitaire, sociale et environnementale de l’alimentation. La question alimentaire, par ailleurs, façonne la ville, ses territoires, mais également pénètre ses institutions. C’est donc bien la question de la dynamique globale de la relocalisation alimentaire que nous proposons d’examiner dans son état et dans ses perspectives (durabilité et environnement, trajectoires agricoles, autonomie et dépendance aux filières amont et aval, foncier et multifonctionnalité, trame verte, gouvernance et projet de mise en valeur des espaces productifs agricoles).
Quatre axes de recherche :
Axe 1 : "Dynamiques agricoles et durabilité" (responsable, Marc Dumont)
Axe 2 : "Du vert à l'alimentaire : Trames vertes - trames nourricières" (responsable, Guillaume Schmitt)
Axe 3 : "Projets collectifs et modalités de gouvernance" (responsable, Nicolas Rouget)
Axe 4 : "Transversalités" (responsable, Nicolas Rouget)
AD'ACPOP
Dates : 2017-2019
Financement : Région Hauts-de-France
Porteur du projet : Caroline Rufin-Soler (ULCO)
Participation TVES : Philippe Deboudt, Vincent Herbert, Florian Le Breton, Louinord Voltaire
Résumé du projet : Le projet AD'ACPOP, en lien direct avec le projet COSACO, a pour objectif de faire participer les habitants des communes étudiées (Wissant, Oye-Plage et Merlimont) aux futurs aménagements nécessaires sur le long terme. Le but est de mesurer l’acceptabilité sociale des habitants ou des propriétaires face à différentes stratégies pouvant être mises en place par les pouvoirs publics. Le but est d'évaluer les connaissances et les perceptions des habitants face aux risques littoraux mais aussi leurs préférences sur les méthodes de protection du trait de côte, incluant un consentement à payer.
Projets soutenus par le PIA
Dates : 2017-2021
Financeur : PIA CGI – ANRU
Porteur du projet : Métropolitaine européenne de Lille (MEL)
Responsable scientifique : Marc DUMONT
Partenaires : CERAPS, GERIICO
Participation TVES : Elodie CASTEX, Flavie FERCHAUD, Christine LIEFOOGHE,
Maryvonne PREVOT, Sabrina SEMACHE
Descriptif du projet : Ce projet « Investir dans les jeunesses de la Métropole européenne de Lille » à vocation intercommunale porté avec 13 communes partenaires, dont Lille et ses communes associées, s'adresse plus spécifiquement aux communes en politique de la ville. Il a comme objectif d'organiser et de structurer sur les communes partenaires l'offre jeunesse, avec quatre axes privilégiés : Développer des circuits courts de mise à l'emploi par un partenariat renforcé entre le monde de l'entreprise et les jeunes en insertion / Encourager la mobilité locale et internationale / Favoriser l'engagement citoyen des jeunes et la participation des jeunes aux projets / Accompagner les pratiques numériques des jeunes.
PHYTO
Dates : 2017-2020
Financeur : ADEME AAP GRAINE 2016
Partenaires : ULCO, INERIS
Porteur du projet : Anissa LOUNES, laboratoire UCEIV - ULCO
Coordinateur scientifique pour TVES : Hervé FLANQUART, ULCO
Descriptif : Basé sur des dispositifs expérimentaux in situ et une démarche pluridisciplinaire, le projet a pour objectif le développement d’une nouvelle filière non alimentaire de valorisation de biomasse végétale produite sur des sols contaminés par des éléments traces métalliques (ETM) : la production d’huiles essentielles (HE). Il s’agit d’évaluer la viabilité technique et socio-économique d’un mode de gestion innovant, basé sur la phytostabilisation des ETM et la production d’HE présentant des activités biologiques à partir de plantes à parfums aromatiques et médicinales (PPAM) cultivées sur des parcelles expérimentales de sols agricoles historiquement contaminés par les ETM sur le site atelier de Metaleurop.
Dans le cadre de ce projet transdisciplinaire, le laboratoire TVES réalise une étude d'acceptabilité de produits cosmétiques et ménagers incluant des huiles essentielles cultivées sur des sols ayant été préalablement pollués. Elle s'adresse aux consommateurs qui pourraient se procurer ces produits et aux industriels susceptibles de les confectionner.
COMETA ROUTE
CO.ME.TA ROUTE
2018-2019
Projet de recherche collaborative à l'initiative du Département du Nord
Partenaires : Université de Lille - CDI Technologies - MA-GEO - IXSANE - Syndicat Intercommunal d'Assainissement de Valenciennes (SIAV)
Collaboration TVES : Olivier Blanpain
Descriptif du projet : L’objet de COMETA Route est de réaliser un progiciel dédié aux techniques alternatives aux réseaux d’assainissement. Ce progiciel devra être en mesure d’accompagner le concepteur-décideur de la phase esquisse à celle de consultation des entreprises en passant par celle d’estimation de l’impact des techniques employées sur le fonctionnement du réseau communautaire global. Le projet COMETA en fournissant un tel outil de gestion des eaux pluviales dans le cadre urbain s’inscrit totalement dans les problématiques et concepts d’actualité tels que la dés-imperméabilisation de l’espace urbain, la reconstruction de la ville sur la ville et la ville intense.
Présentation du projet COMETA Route
PECHELOCO
2018 - 2019
Financement : MESHS et Région Hauts-de-France
Coordination TVES : Christelle AUDOUIT et Mariantonia LO PRETE (TVES)
Participants :
- TVES : Hervé Flanquart, Catherine Roche, Florian le Breton, Michel Carrard, Philippe Chagnon, Vincent Herbert, Louinord Voltaire.
- LISIC : Serge Reboul, Régis Lherbier, Jean-Christophe Kucwaj, Jean-Charles Noyer, Jean-Bernard Choquel, Georges Stienne
- LARG : Camille Charbonnaux
- Campus de la mer : Arnaud Savy
PecheloCO complète le projet PEROPALE[1]. Il constitue la partie médiatique de ce dernier permettant ainsi de communiquer de manière plus importante les résultats scientifiques sur la pêche de loisir et le territoire boulonnais[2] en ciblant le grand public (usagers de la mer, touristes, habitants de la Région Hauts-de-France). PecheloCO vise à illustrer et expliquer les argumentaires donnés sur les pratiques de la pêche de loisir et sa réglementation, en se basant sur les analyses faites à partir des entretiens réalisés auprès des pêcheurs.
Le projet est matérialisé par trois productions : un livret illustré, une exposition itinérante et des cartes postales.
Le livret illustré par Anne-Laure Chapelain a été distribué lors des Fêtes de la mer du 11 au 14 juillet 2019 à Boulogne-sur-Mer et dans les Offices de Tourisme du boulonnais :
L’exposition itinérante est constituée de cinq panneaux dont trois visent à montrer les sites des différentes pratiques de pêche de loisir dans le boulonnais. Et les deux derniers mis sous forme de bande dessinée explicitent les desirata des pêcheurs concernant « les quotas subis » et la transmission du « sens marin ». Les dessins ont été réalisés par GautieDS. Ces panneaux ont été exposés lors des journées des Fêtes de la Mer de 2019 et lors du colloque INRETs en septembre 2019.
Les neuf cartes postales sont distribuées gratuitement lors d’évènements (colloques, journée d’étude sur la pêche, …). Six cartes postales sont issues des dessins réalisés par Anne-Laure Chapelain lors de la création du livret et les trois autres sont des photos prises au sol, en autogyre et en cerf-volant lors des campagnes de terrain en 2017 et 2018.
[1] Pêche récréative sur la Côte d’Opale : quelles pratiques pour une meilleure gouvernance des littoraux ?, projet financé par la Fondation de France (2016-2020).
[2] Entre Audinghen (Cap Gris Nez) et Equihen.
KAP sur PEROPALE
La photographie aérienne par cerf-volant appliquée au projet PEROPALE (pêche récréative sur la côte d’opale : quelles pratiques pour une meilleure gouvernance des littoraux ?)
Dates : 2018
Porteur du projet : ULCO
Responsable scientifique : Mariantonia LO PRETE
Partenaires : TVES : TVES – LISIC
PEDALO
Dates : 2016-2020
Programme financeur : Fondation de France
Porteur du projet : Université de Nantes
Responsable scientifique : Céline Chadenas, UMR 6554 CNRS, Université de Nantes
Participante TVES : Caroline RUFIN-SOLER, ULCO
Les espaces naturels protégés dans le contexte du changement global auront-ils les pieds dans l’eau ?
Résumé : Le projet PEDALO vise à réfléchir dans un contexte d’élévation du niveau marin, au devenir des espaces naturels protégés situés sur la côte ou en position rétro-littorale.
Espaces marginaux dont les limites marines et/ou terrestres sont constamment questionnées par la réglementation et les pressions exercées par l’urbanisation, ils sont aussi les premiers impactés en cas de submersion marine ou d’érosion. Leur marginalité est aussi le résultat des moindres enjeux qui pèsent sur eux, la société et les acteurs étant prioritairement préoccupés par le devenir des espaces urbanisés.
Dans ce contexte, le projet PEDALO propose de centrer son approche sur des territoires à la biodiversité importante, reconnue, puisqu’ils sont protégés. A partir de la création de trajectoires paysagères de ces espaces, conjuguées à des entretiens auprès des acteurs de terrain et des riverains, l’objectif de ce projet est de comprendre le processus d’attachement que ces populations ont développé vis-à-vis de ces sites, les représentations qu’ils en ont pour imaginer les perspectives d’évolution que ces espaces patrimoniaux peuvent vivre à l’horizon 2050 : seront-ils abandonnés à la mer ? Est-il possible de songer à une relocalisation de cette biodiversité ? Telles sont les questions auxquelles le projet PEDALO a l’ambition de répondre en croisant les approches géographique, psycho-environnementale et ethno-sociologique.
POPSU METROPOLE
Dates : 2019 - 2021
Financement : PUCA (Plan Urbanisme, Construction, Architecture)
Responsable scientifique ULille : Marc DUMONT
Descriptif : POPSU Métropoles est un programme partenarial de recherche en urbanisme entre l’Etat et 15 métropoles. Il a pour objet de recherche, les métropoles et les systèmes métropolitains. Comment se construisent les projets métropolitains et comment se fondent les liens avec les petites et moyennes villes et la métropole ? Qu’en retirent les villes aux franges des métropoles ? Telles sont les deux grandes questions de ce programme qui interrogera la métropole dans ses solidarités urbaines, dans ses solidarités avec le territoire et dans sa faculté à intégrer la complexité périurbaine. Au-delà de l’attention qui sera portée à la manière dont les métropoles assument leurs responsabilités territoriales et dont s’organisent les transactions et interactions entre territoires, le programme interrogera des problématiques telles que les usages et les évolutions des modes de vie, l’association des habitants dans les modes de gouvernance, la gestion des mobilités et l’accès au numérique, les adaptations face aux changements climatiques, l’approche des risques et la gestion des ressources…
DETROITS
Dates : 2021 - 2021
Financement : ULCO - TVES - LARJ - Campus de la Mer - Pôle HTI
Porteurs : Catherine ROCHE, PU ULCO-TVES, Frédéric DAVANSANT, MCF ULCO - LARJ
Responsable scientifique et coordination pour TVES : François GUIZIOU (chercheur postdoctoral)
Equipe : Catherine ROCHE - Frédéric DAVANSANT - François GUIZIOU – 2 stagiaires (Chloé HENRY & Jean-Gaspard FRANCOIS)
Descriptif : Les détroits revêtent un caractère particulier dans un contexte d’affirmation toujours plus croissante de l’économie maritime, des migrations humaines ou de la gestion écologique des mers, des océans ou des littoraux. Participer à la résolution des questions environnementales, techniques, sociologiques, maritimes, logistiques ou juridiques notamment qui se posent sur ces espaces de coopérations, tensions et conflits. Une interdisciplinarité concrète et élargie aux acteurs opérationnels qui pratiquent quotidiennement ou contribuent à la gestion de ces espaces est nécessaire. La comparaison entre les différents détroits, la diversité des pratiques et des disciplines apporteront une richesse thématique et un contexte de recherche innovant. Cette initiative a vocation à se poursuivre après cette rencontre inaugurale et à produire des études neuves de nature méthodologiques, pratiques et opérationnelles.
CULTURJEU
Dates : 2019 - 2021
Partenaire : Association Pollen (Lille)
Financement : Université de Lille
Responsable scientifique : Pauline BOSREDON
Équipe du projet : Pauline BOSREDON, Marie-Thérèse GRÉGORIS (TVES), Anne-Sophie MELLIN
Descriptif : L’AMI « Recherche participative » a été lancé par l’Université de Lille en partenariat avec la Boutique des sciences Nord-de-France. Cet AMI met en relation des structures de la société civile (collectifs de citoyens, associations, établissements scolaires, conseils de quartiers…) avec des chercheurs (enseignants-chercheurs, ingénieurs de recherches, doctorants étudiants) intéressés par une démarche de co-production des savoirs et des connaissances sur des enjeux de sociétés. L’association Pollen, qui est une association d’ingénierie culturelle qui accompagne les acteurs de territoires des Hauts-de-France dans la réflexion et la mise en œuvre de leurs projets culturels et artistiques, et le laboratoire TVES ont présenté un projet de diagnostic de territoire sur l’éducation artistique et culturelle qui a été retenu et labellisé. Pollen. L’objectif est de concevoir puis mettre en œuvre, grâce à stage de Master UA, une méthodologie de diagnostic culturel partagé sur une communauté de communes du Pas de Calais, identifiée comme un territoire où pourrait se dérouler une résidence artistique Arts de Rencontre en 2021-2022.
Mots clés : Diagnostic culturel partagé, diagnostic territorial, politique culturelle, résidence artistique.