Dates : 03/12/2021 - 20/03/2025

Financement : Agence d'urbanisme Flandre Dunkerque

Responsable scientifique TVES : Franck BODIN, MCF ULILLE

Dates : 05/03/2020 - 31/12/2024

Phase 2 : 01/12/2022 - 31/11/2024

Financement : Département du Nord et CDI Technologies

Collaboration TVES : Olivier Blanpain

Descriptif du projet : L’objet de COMETA Route est de réaliser un progiciel dédié aux techniques alternatives aux réseaux d’assainissement. Ce progiciel devra être en mesure d’accompagner le concepteur-décideur de la phase esquisse à celle de consultation des entreprises en passant par celle d’estimation de l’impact des techniques employées sur le fonctionnement du réseau communautaire global. Le projet COMETA en fournissant un tel outil de gestion des eaux pluviales dans le cadre urbain s’inscrit totalement dans les problématiques et concepts d’actualité tels que la dés-imperméabilisation de l’espace urbain, la reconstruction de la ville sur la ville et la ville intense.

Dates : 01/07/2021-31/01/2025

Phases du projet :

Étape 1 : État des lieux, analyse et modélisation du territoire pour l’évaluation théorique des gains potentiels apportés par les techniques de gestion dynamique des ouvrages (01/07/2021-31/12/2022)
Étape 2 : Recherche de solutions à l’échelle du territoire & Mise en OEuvre de deux prototypes opérationnels complémentaires pour améliorer la gestion des eaux sur le territoire de la CUD (01/01/2023-31/01/2025)

Partenaires : La responsabilité scientifique est partagée entre les partenaires.

Communauté Urbaine de Dunkerque (CUD) : Pertuis de la Marine, BP85530 – 59386 Dunkerque cedex 1, France
• Ixsane SAS : 23 Avenue de la Créativité, 59650 Villeneuve d’Ascq, France
• Deltares : Boussinesqweg 1, 2629 HD Delft, Pays-Bas
• Université du Littoral Côte d’Opale (ULCO) : 1, place de l’Yser, BP71022 – 59375 Dunkerque cedex 1, France

Financeur : Communauté urbaine de Dunkerque

Porteur du projet : IXSANE

Tristan Debuigne -  tristan.debuigne@ixsane.com
Responsable Pôle Innovation, Recherche et Développement / Discipline : Ingénieur Environnement & Industrie

CUD : Mathieu BREVIÈRE, Julien JADOT, Richard BLEUSE, Pierre-Henry ALEXANDRE, Fabienne DESSINGUEZ

Ixsane : Tristan DEBUIGNE, Mathilde LAFONT, Mohammad ACHOUR, Briz PARENT, Mohammed KRID

Deltares : Klaas-Jan VAN HEERINGEN (ir.), Bernhard BECKER (Dr.-Ing.), Tjitske GEERTSEMA, Indra MARTH, Ronald van NOOYEN (Université Technologique de Delft, TUD)

Participants TVES : Michel CARRARD (Maître de conférences, HDR), Olivier BLANPAIN (Professeur des Universités), Éric MASSON (Maître de conférences)

Résumé du projet : Le PROJET a pour objectif l’amélioration de la gestion des eaux sur le territoire de la CUD pour la protection du milieu naturel ET des eaux de baignades. DK EAU vise spécifiquement l’amélioration de la connaissance des interactions entre les systèmes hydrauliques complexe du territoire pour l’optimisation de la qualité des eaux de baignades durant la saison estivale, l’amélioration de la qualité des milieux naturels tout au long de l’année et l’amélioration de la gestion des flux hivernaux.
DK EAU est un projet de recherche à visée opérationnelle. Il inclue l’analyse du jeu d’acteurs et de la coordination des organes de décision, l’analyse de territoires complexes aux interactions multiples des systèmes eau/territoire et la mise en oeuvre de démonstrateurs à l’échelle 1 d’un ensemble des concepts et briques technologiques définis dans les projets précédemment menés par IXSANE (Intelligence Artificielle pour la gestion dynamique en temps réelle des réseaux d’assainissement) et DELTARES (logiciels de recueil de données à l’échelle d’un territoire pour la gestion d’alertes et l’optimisation des infrastructures).
Le PROJET s’appuiera ainsi sur la solution logicielle Delft FEWS développée par DELTARES et la technologie SOCRATIC développée par IXSANE. Il fait suite au projet de recherche CARDIO réalisé en partenariat avec les Universités de Lille1 et de l’Artois achevé en décembre 2015 et démontrant la pertinence de la technologie développée par IXSANE. DK EAU s’appuiera notamment sur les projets EMILIE, lauréat 2018 du concours Innovation Ademe (essais à l’échelle pilote dans un environnement représentatif), et sur le projet SOCRATIC en cours de réalisation avec le SIAV (démonstrateur échelle 1 en environnement réel). DK EAU est un projet en deux étapes. En fonction des résultats de l’étape 1, le PROJET pourra être arrêté avant le passage à l’étape 2.

Mots clés : Système d’assainissement, qualité des eaux, eaux de baignades, gestion dynamique, intelligence artificielle, système d’alerte, jeu d’acteur

Dates : 04/02/2019 - 31/12/2024

Financement : Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL Hauts-de-France)

Porteuses du projet TVES : Iratxe CALVO-MENDIETA, MCF ULCO - Séverine FRERE, PR ULCO

Descriptif : La DREAL accompagne depuis de nombreuses années le travail des associations    d’EEDD consistant à sensibiliser les citoyens aux enjeux de la transition écologique, la poursuite des objectifs de développement durable et recherchant chez ces derniers des réflexes comportementaux toujours plus nourris face à l’urgence climatique.

Les actions que mènent les associations dans ce cadre sont multiples. Elles exposent de l’information destinée au grand public dans des salons, organisent des séminaires, programment des sorties nature, proposent des chantiers participatifs…

Le constat récurrent que l’on pose sur ces manifestations est que les « publics cibles » des associations d’EEDD appartiennent au fil du temps à des cercles d’initiés.

Devant ce constat, elle souhaite mener des investigations pour aller chercher des publics complémentaires et approfondir sa stratégie d’action pour davantage convaincre les citoyens à s’engager dans la transition écologique.

Elle propose de mener une recherche-action en collaboration avec des universitaires de manière à mieux caractériser les publics cibles actuels, les publics que l’on ne touche pas, et pouvoir ainsi développer des plans d’actions plus adaptés.

Dates : 2019-2024

Financement : Agence française de la biodiversité (AFB) 

Responsable scientifique du projet pour TVES : Christelle Audouit, IGR ULille  

Participation TVES : Alejandro Barrera de Paz, Jérôme Cardinal, Philippe Chagnon, Philippe Deboudt, Christophe Gibout, Vincent Herbert, Christelle Hinnewinkel, Marie laboureur, Florian Lebreton, Daphné Menthonnex, Caroline Rufin-Soler, David Sudre,Pauline Haultcoeur, Mariantonia Lo Prete

Partenaires : Parc naturel Régional du Golfe du Morbihan (PNRGM)Parc Naturel Marin du Golfe du Lion (PNMGL)Aire Marine Protégée de la Côte AgathoiseParc Naturel Marin de l’Estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis (PNMEGMP)Agence française pour la Biodiversité (AFB) et Etablissement public territorial du bassin de la Vilaine (EPTB), Parc Naturel Marin des Estuaires Picards et Mer d'Opale (PNMEPMO)

Descriptif du projet : Le projet life intégré MarHa vise à faire progresser la mise en œuvre de la directive européenne « habitats, faune, flore » qui définit la politique de Natura 2000.

L’AFB coordonne le projet INTEGRE LIFE 16 IPE/FR001 Marha avec 11 partenaires. Pour répondre au besoin de ce projet européen, l’AFB a contractualisé avec TVES dans le cadre d’un contrat de recherche et développement, relatif à l’amélioration des connaissances sur les activités et les usagers en appui à la gestion, à l’évaluation et à la communication de Natura 2000 en mer.

Quatre tâches doivent être menées :

  • Analyser les diagnostics socio-économiques de Documents d’Objectifs (DOCOBs) Natura 2000 en mer existants, et en tirer un bilan critique ;
  • Proposer des révisions ou compléments méthodologiques pour réaliser ces diagnostics ;
  • Accompagner d’un point de vue méthodologique les partenaires dans la récolte et l’analyse de données SHS pour préparer des actions de sensibilisation, et être appui au processus de concertation et d’animation territoriale.
  • Contribuer à mieux connaître : l’activité de plongée et les perceptions des structures commerciales de plongée, des associations et des plongeurs sur la gestion menée par le PNMGL et par l’AMP de la côte agathoise ; l’activité de plaisance sur le PNRGM et sur le PNMEGMP : type de fréquentation, modes d’usage, itinéraires, représentations de l’habitat de zoostère, niveaux de connaissances et d’acceptabilité de la réglementation; les nouvelles activités nautiques dans l'archipel de Chausey (kite-surf, paddle et kayak de mer); aborder la compréhension des organisateurs de manifestations sportives sur le DPM du PNMEPMO concernant les enjeux écologiques des sites.

 Site web AFB - MarHa

Un avenant au contrat de Recherche & Développement relatif à l'amélioration des connaissances sur les activités et les usagers en appui à la gestion, à l'évaluation et à la communication de Natura 2000 en mer a été signé entre ULille et l'Office Français de la Biodiversité en avril 2021 pour 3 ans. Depuis, deux aires marines protégées ont été étudiées : les activités de kayak, paddle et kite-surf dans l'archipel de Chausey, les manifestations sportives sur le littoral du PNM Estuaires Picards et Mer d'Opale. Depuis cet été, un travail d'enquêtes et des ateliers sont  réalisés pour évaluer l'usage et l'acceptabilité d'une nouvelle ZMEL par les structures de plongée, les plaisanciers et les transporteurs de passagers, sur la baie de Paulille au sein du PNM du Golfe du Lion.

Coordinatrice : Christelle Audouit.

Equipe scientifique TVES: Pauline Haultcoeur, Caroline Rufin-Soler, Vincent Herbert, Mariantonia Lo Prete.

Phase 3 - dates du projet : février 2023 - décembre 2024

Phase 2 - dates du projet : mars 2020-septembre 2023

Le laboratoire TVES de l’Université de Lille assure le co-pilotage du projet NormanDisplay avec la Région Normandie pour l’ensemble des objectifs du projet et coordonne le travail (méthodologie, construction du story-board, format des données, réunions…) en lien permanent avec la Région Normandie

Partenaires : Agence Normande pour la Biodiversité et de Développement Durable, les Universités Normandes, les CAUE Normands, les agences d’urbanisme normandes, la structure de production et de formation au mapping, les lycées,… 

Objectifs :

  • Approfondir les liens déjà noués au cours des travaux réalisés entre 2017 et 2019 et continuer à développer le réseau des partenaires associés au projet.
  • Continuer à structurer avec la Région Normandie un réseau de partenaires nouveaux comme des entreprises, des associations et les institutions publiques de référence. Ces partenaires pourront être associés au projet sous différentes formes : production de films mappés (séquences scénarisées) sur le modèle du travail réalisé lors de la première convention ; alimentation de « l’entrepôt de données » associé à la Maquette interactive ; animation de séquences de concertation et de formation.
  • Concevoir un nouveau plateau 3D à la même échelle pour la maquette mère (projet phase 1) et concevoir, pour la « maquette mère », un nouveau plateau 3D à la même échelle, avec une conception plus solide et plus durable afin que les acteurs puissent toucher l’objet (observation issue des essais de terrain). L’écran sera aussi renouvelé et adapté à la projection continue de visuels, de réalité augmentée, d’entretiens et d’apports cartographiques.
  • Concevoir deux maquettes interactives hypermobiles numériques du territoire normand nommées « les maquettes interactives mobiles ». Le format de la maquette dite « maquette mère » sera réduit tout en gardant une taille propice au travail de groupe, et leur portabilité sera optimale..   

Phase 1

Dates : 2017-2019

Projet soutenu par la Région Normandie

Equipe TVES : Franck Bodin, Géographe-urbaniste, Responsable scientifique - Marie Lavande Laidebeur, Ethnologue, Coordinatrice/ Chef de projet - Thomas Ysmal, Géographe-ubaniste, Chargé de mission - Victor Bauwens, Graphiste-vidéaste/Responsable audio-visuel

Partenaires : Universités du Havre, Caen, Rouen ; CAUE de la Région Normandie, IRD2.

Objectif : Réaliser une maquette interactive de la Région Normandie, à partir d’un support topographique en 3D animé par la technologie du mapping pour impulser un processus de co-construction et de prospective. Support de visualisation, de compréhension, et de concertation, le projet NormanDisplay accompagnera la Région dans l’élaboration du SRADDET (Schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires ). Le projet se déroule  avec un travail concomitant de conception, d’expérimentation et de construction de la maquette interactive.

Site web Normandisplay

Dates : juin 2024 - décembre 2028

AAP ou programme : APR GESIPOL 2023 (Recherche pour la gestion intégrée des sols pollués)

Financement : Opération réalisée avec le soutien financier de l'ADEME

Porteur du projet : ULCO

Responsable scientifique : Hervé FLANQUART, PR ULCO

Résumé :

L’objectif global du projet est d’évaluer les mesures de gestion mises en oeuvre sur 3 sites urbains contaminés par les éléments métalliques en termes de gains écologiques et sociaux, en allant au-delà de l’approche chimique classiquement menée. Pour cela, divers paramètres physiques, chimiques, biologiques et écotoxicologiques seront mesurés pour caractériser la qualité du sol en relation avec plusieurs couverts végétaux ainsi que la qualité de ces couverts végétaux. Ils seront sélectionnés sur la base de la littérature scientifique, parce qu’ils sont le plus fréquemment cités, et en fonction de différents critères dont :fréquence d’utilisation et/ou de leur potentiel d’utilisation pour répondre à la problématique du projet, existence de protocoles normalisés ou en cours de normalisation, faible coût pour les caractériser, obtention rapide des résultats, facilité d’accès à la mesure [existence de laboratoires pratiquant l’évaluation de ces paramètres, pratique routinière] et à l’interprétation [ex : existence de référentiel]).

REVE a pour objectif d’associer les gestionnaires des deux sites étudiés (acteurs des collectivités gestionnaires des 3 sites dont les services espaces verts, patrimoine naturel et biodiversité, aménagement du territoire et urbanisme) afin de co-construire des outils adaptés à leurs besoins et permettre de les sensibiliser à l’utilisation des paramètres du sol et du couvert végétal pour évaluer les solutions de gestion.

Différentes méthodes et outils peuvent être envisagés pour accompagner une collectivité dans le cadre d’une réhabilitation écologique sur un site présentant une pollution résiduelle. Deux outils distincts ont été identifiés pour permettre :

- (1) d’évaluer les risques écologiques spécifiques aux sites et sols contaminés par une approche par niveau ou « tiers » notamment par l’approche TRIADE de la qualité du sol, norme Triade ISO 19204:2017)24;

La méthode TRIADE a fait l’objet de plusieurs retours d’expérience dans le cadre de projets de recherche (Ademe notamment). Dans le cadre du projet REVE, il est question d’appliquer les principes généraux de la Triade (l’articulation des outils et les solutions de calculs permettant de justifier l’incertitude de l’évaluation) dans la problématique des pollutions résiduelles pour valider un usage de renaturation. En s’appuyant sur les réflexions nées de projets précédents (TIPOMO24 et TRIPODE, APR Gésipol 2019), des outils plus adaptés à ce cadre que ceux proposés dans la norme et des outils faisant référence à l’évaluation des fonctions écosystémiques seront utilisés dans la démarche Triade. Leur position dans les niveaux de complexité sera discutée et l’intérêt même de tendre vers une méthode plus simple, plus opérationnelle (par exemple en ne considérant qu’un seul niveau de complexité puis l’insertion de données complémentaires) sera évaluée. Les cas d’étude identifiés dans le projet permettront par ailleurs de consulter les collectivités impliquées pour faire correspondre le contenu de la méthode à leurs besoins et son  opérationnalité à leurs moyens.

- (2) d’établir un suivi dans le temps de la réhabilitation écologique avec des indicateurs qui témoignent d’un fonctionnement optimal de l’écosystème (outil RECORD, Record 2018, 2021, prototype V2 en cours d’élaboration).

L’outil RECORD vient enrichir la panoplie d’outils mis à disposition des porteurs de projets pour concevoir des projets de moindre impact environnemental et contribuant à réduire l’artificialisation des territoires. Il propose également une liste très complète d’indicateurs de fonctions et de services écosystémiques qui peuvent être utilisés dans un cadre plus large que celui de cet outil. Encore en cours d’amélioration, cet outil est actuellement testé de manière théorique à partir de données bibliographiques sur une dizaine de sites (phase 3 de l’étude RECORD, en cours). Dans le cadre de ce projet, il est proposé de tester l’outil sur les trois sites afin de s’assurer qu’il est en mesure de prendre en compte l’ensemble des spécificités locales d’un site et qu’il oriente vers des indicateurs pertinents au regard des enjeux visés.

Dans le cadre de ce projet, il s’agira de tester les deux approches et de les combiner de manière à fournir aux collectivités un outil d’aide à la décision et de suivi de la réhabilitation écologique d’un site présentant une pollution résiduelle en éléments traces métalliques. En complément, une analyse coût-avantage sera établie de manière à évaluer les bénéfices socio-environnementaux d’une telle opération en comparaison de solutions conventionnelles (excavation et confinement) et en l’absence de couvert végétal.

Finalement, les résultats escomptés du projet sont :

  • d’augmenter le retour d’expérience concernant l’évaluation de solutions in situ de gestion durable des pollutions résiduelles basées sur l’utilisation du végétal en milieu urbain, en particulier en termes de gains écologiques et sociaux et de risque pour l’environnement ;
  • d'appliquer et d’adapter l’approche de l’évaluation des risques pour l'écosystème, selon la norme TRIADE, avec des indicateurs sélectionnés sur des critères de maturité, de facilité et de coût, comme outil d’aide à la décision pour la collectivité afin d’évaluer la pertinence des solutions écologiques mises en oeuvre. Les résultats issus de l’application simplifiée de la norme TRIADE avec un nombre limité d’indicateurs chimiques, biologiques et écotoxicologiques permettront d’établir un nouveau cadre plus adéquat pour les gestionnaires qui souhaitent évaluer les gains écologiques de ces solutions ;
  • d’appliquer l’outil RECORD sur ces sites pollués reconvertis en espaces verts pour vérifier que les solutions de gestion mises en oeuvre répondent bien aux attendus de la collectivité en termes d’usages et d’habitats visés par le réaménagement, des enjeux environnementaux et sociaux et des services écosystémiques attendus ;
  • de proposer à la collectivité une démarche présentée sous la forme d’un arbre de décision issu de l’articulation des deux outils d’aide à la décision testés sur les deux sites afin de répondre à la fois à la question du risque pour l’écosystème et des indicateurs les plus pertinents pour le suivi de l’efficacité de la solution de réhabilitation écologique choisie ;
  • -de réaliser une étude participative sur la question de l'acceptabilité sociale de ces solutions de gestion, c’est-à dire de réappropriation des espaces dégradés par la population, et sur leurs qualités, notamment paysagères, pour améliorer le bien-être de la population;
  • d’évaluer le cadre règlementaire et normatif dans lequel ce type de solution de gestion de la pollution résiduelle peut s’insérer ;
  • de capitaliser les éléments financiers de l’évaluation de ce type de solution de gestion de la pollution résiduelle afin d’évaluer la viabilité économique sur cette phase.

Le projet REVE se déroulera sur trois sites démonstrateurs, situés sur le territoire de la communauté d’agglomération Creil Sud Oise et les communes de Creil (Site 1) et de Montataire (Site 2) ainsi que sur la commune de Maubeuge. Ces trois sites relèvent de l’usage de renaturation.

Dates : novembre 2024 - novembre 2025

Financement :

Responsable scientifique du projet pour TVES : Sabrina SEMACHE, MCF ULCO

Participation TVES : idem

Partenaires : Centre hospitalier de Calais – Dr Jean Eric TECHER - Contact dans la structure : Jean-Baptiste Vasset, DRH

Descriptif du projet :

  • La modernisation et l’élargissement de l’offre de soins ont été au cœur des réformes de la fonction publique hospitalière mais on constate également la volonté des pouvoirs publics de limiter les coûts de la santé. Aussi, peu à peu, les préoccupations budgétaires sont devenues prédominantes au moment même où le secteur de la santé souffre d’un manque d’attractivité. Conditions de travail difficiles, faibles rémunérations, manque de reconnaissance sont quelques-uns des arguments avancés par les personnels pour expliquer leur démotivation voire parfois leur reconversion. Cette démotivation s’est accrue au cœur de la pandémie de Covid-19. C’est dans ce contexte, que le Ségur de la santé a été lancé en mai 2020, au sortir de la première vague de la pandémie par le premier ministre de l’époque Édouard Philippe. L’objectif de cette recherche sera de voir dans quelle mesure les praticiens des ressources humaines intègrent ces nouvelles orientations issues du Ségur (identifier les leviers, les facteurs limitants) puis d’évaluer l’efficacité des pratiques mises en œuvre sur ces points :
    • Développer les possibilités d’échanges entre professionnels
    • Mettre l’accent sur la formation au management des encadrants
    • Mettre en œuvre des actions favorisant la qualité de vie et des conditions de travail pour améliorer notamment l’équilibre vie privée-vie professionnelle, souvent malmené chez les agents hospitaliers.

Mots clés : Pratiques RH, Qualité de vie et des conditions de travail, management public