Soutenance de thèse de Théophile Plouvier, doctorant à l'ULCO

tves Soutenance de thèse
ULCO 220 Av. de l'Université, 59140 Dunkerque 4ème étage, salle 4306

Veuillez noter un changement de lieu de dernière minute : ULCO 220 Av. de l'Université, 59140 Dunkerque / 4ème étage, salle 4306

Pour suivre la soutenance à distance :
https://univ-littoral-fr.zoom.us/j/98049924509?pwd=Nk1rSnQ2aUhMcCs3TUlSbnVYTHZPUT09
ID de réunion: 980 4992 4509
Code secret: 992735

La thèse a été effectuée sous la direction d'Antoine le Blanc et sera présentée devant un jury composé de :

  • Nadine Cattan, Directrice de Recherches, CNRS, Présidente
  • Marianne Blidon, Maîtresse de Conférences HDR, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Rapportrice
  • Jean-Michel Decroly, Professeur, Université Libre de Bruxelles, Rapporteur
  • Colin Giraud, Maître de Conférences, Université Paris Nanterre, Examinateur
  • Christophe Gibout, Professeur, Université du Littoral Côte d’Opale, Examinateur
  • Antoine le Blanc, Professeur, Université du Littoral Côte d’Opale, Directeur

Résumé : Afin de se prémunir des potentielles violences qui peuvent découler de leur statut minoritaire, ou dans l’objectif de rencontres amoureuses et sexuelles, les hommes exprimant des désirs pour les autres hommes sont susceptibles d’adopter des comportements qui diffèrent de la majorité hétérosexuelle de la population. Ces comportements spécifiques, que l’on peut appréhender à travers la notion de spatialités homosexuelles, se manifestent dans la fréquentation des espaces publics et privés, mais également dans la manière de se positionner socialement, notamment via les processus identitaires. Étudiées au prisme de la pensée queer et avec l’appui de concepts issus de la géographie des risques, ces spatialités peuvent mettre en évidence les mécanismes complexes qui lient les régimes des identités sexuelles, les expressions genrées, et la gestion des oppressions hétéronormatives. Pour étudier ces spatialités homosexuelles, cette thèse mobilise une approche régionale et multicritère basée sur une enquête mixte (questionnaires et entretiens semi-directifs), et sur le recueil de données spatialisées issues d’organismes commerciaux et associatifs. Elle met de ce fait en lumière les formes de présences ainsi que les processus d’appropriations de l’espace des hommes homosexuels dans la région des Hauts-de-France, région dont les représentations concernant l’acceptation de l’homosexualité sont fortement nuancées. Au-delà de proposer un territoire peu investi en France par les études sur les homosexualités, l’approche régionale, rarement mobilisée dans l’étude de ces spatialités, permet d’articuler études urbaines, périurbaines et rurales, et met l’accent sur les interconnexions qui peuvent exister entre les différentes parties du territoire. Pour ce faire, les diverses méthodes qui ont été employées présentent l’intérêt de contourner en partie les biais fréquents comme la métronormativité et l’homonormativité.


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