Webinaire Atelier national POPSU Métabolisme
tves Journée d'études Séminaire
Webinaire sur inscription
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Les métropoles, par leur fonctionnement quotidien autant que par celui de leurs systèmes productifs, mobilisent. génèrent et sont traversées par de nombreux et abondants flux de matières et d’énergie. de nature distincte et hétérogène, mais tous à fort impact environnemental et social. C’est le cas des matériaux de construction. des déchets ou de ressources plus fragiles et sensibles comme l’eau et les productions alimentaires.
Ces ressources sont parfois produites localement, mais aussi et plus encore importées, puis, pour certaines, exportées. Ces flux traduisent de façon particulièrement aigüe l’inscription des systèmes métropolitains dans des échelles multiples imbriquées et parfois en interférences : locales - dans leur relation avec leur hinterland et les systèmes régionaux - nationales, ou encore mondialisées.
Ce fort impact environnemental et social se situe à plusieurs niveaux : lorsqu’il s’agit d’une ressource rare, à protéger (eau) ou dont l’exploitation génère des déséquilibres écologiques (matériaux. terres agricoles), lorsqu’il s’agit de matières transportées par des modes générateurs de pollution. de saturation du système de transports et de coût énergétique, lorsqu’il s’agit également de ressources non-renouvelables dont la pénurie affecte inégalement les sociétés, ou produites en excès (déchets).
Cette dynamique métabolique des métropoles, au-delà de l’hétérogénéité des matières de circulation des flux qu’elles impliquent, soulève une série de questions et permet d’identifier une série de points plus ou moins aveugles :
Ces ressources sont parfois produites localement, mais aussi et plus encore importées, puis, pour certaines, exportées. Ces flux traduisent de façon particulièrement aigüe l’inscription des systèmes métropolitains dans des échelles multiples imbriquées et parfois en interférences : locales - dans leur relation avec leur hinterland et les systèmes régionaux - nationales, ou encore mondialisées.
Ce fort impact environnemental et social se situe à plusieurs niveaux : lorsqu’il s’agit d’une ressource rare, à protéger (eau) ou dont l’exploitation génère des déséquilibres écologiques (matériaux. terres agricoles), lorsqu’il s’agit de matières transportées par des modes générateurs de pollution. de saturation du système de transports et de coût énergétique, lorsqu’il s’agit également de ressources non-renouvelables dont la pénurie affecte inégalement les sociétés, ou produites en excès (déchets).
Cette dynamique métabolique des métropoles, au-delà de l’hétérogénéité des matières de circulation des flux qu’elles impliquent, soulève une série de questions et permet d’identifier une série de points plus ou moins aveugles :
- la connaissance du métabolisme métropolitain : quels dispositifs de production de données, d’observation. mais aussi de représentation ? Pour quelle maîtrise ?
- la qualification des dépendances métropolitaines au regard de certaines ressources et de leurs territoires d’approvisionnement parfois très éloignés. Quelles sont les stratégies engagées pour réduire cette dépendance? Faut-il développer des formes d’approvisionnement d’appoint, de secours ou de substitution. notamment en cas de crise? Quels vecteurs de réduction des externalités et des effets indirects des métropoles sur d’autres territoires?
- l’identification des capacités d’action dont disposent ou peuvent se doter les métropoles pour agir sur ces dimensions fondamentales de leur fonctionnement. Comment peuvent-elles agir sur des flux qu’elles ne maîtrisent pas a priori? Quelles logiques de gouvernance mettent-elles (ou pourraient-elles mettre) en œuvre entre acteurs publics et acteurs privés ?
- le développement de relations entre territoires d’approvisionnement et territoires de consommation ou de rejet. dans le cadre d’une réflexion territoriale élargie voyant entre autres se redéfinir certaines anciennes questions ayant trait aux relations ville/campagne. Quelles coopérations et sous quelles formes viennent-elles renouveler les relations entre la métropole et son hinterland, ses systèmes régionaux et pour quelle efficience? Quelles capacités construisent-ils ensemble de régulation de ces flux, pour quel modèle de métropole plus sobre ?
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