Soutenance de thèse de Marie HILIQUIN, doctorante TVES à l'Université de Lille

tves Soutenance de thèse
Université de Lille - SH2 - Salle des conférences - campus Cité scientifique V. d’Ascq

Titre de la thèse :

Routes de la soie et stratégie régionale de la Chine en Asie centrale.

Direction de thèse :

François-Olivier SEYS, PR Université de Lille, Directeur
Thomas PERRIN, MCF-HDR Ecole nationale supérieure d'architecture de Montpellier, co-directeur

Membres du jury :

Lydia COUDROY DE LILLE, PR Université Lumière Lyon 2, Rapporteure
Adrien FAUVE, Directeur de recherche Institut français d’études sur l’Asie centrale, Rapporteur
Nathalie FAU, PR Université Paris Cité, Examinatrice
Divya LEDUCQ, PR Université de Lille, Examinatrice
Ikboljon QORABOYEV, PR Université d’Etat du Kazakhstan Nazarbayev, Examinateur

Résumé :

Lancé en 2013 par le Président Xi Jinping à Astana, le projet des routes de la soie a pour objectif de développer un réseau de transports et d’infrastructures à travers le monde.
L’initiative se découpe en deux axes : les routes maritimes et les routes terrestres. Le choix d’annoncer le projet à Astana, capitale du Kazakhstan, n’est pas anodin. L’Asie centrale joue un rôle primordial pour développer un corridor permettant de relier la Chine à l’Europe. Le Kazakhstan et la province du Xinjiang, à l’ouest de la Chine, occupent alors un rôle géostratégique essentiel à la réussite du projet. Cette thèse a pour objectif de questionner le fonctionnement de la Belt and Road Initiative (BRI). Elle interroge à la fois les objectifs du gouvernement chinois, les outils mis en place et les impacts territoriaux du projet. L’objectif final est de comprendre l’articulation multiscalaire territoriale des routes de la soie. Cette analyse nous permet notamment d’étudier la montée en puissance de la Chine et ses ambitions. Cette thèse se structure en deux parties. Une première partie permet de définir le cadre conceptuel du projet, de définir notre méthodologie de recherche et d’analyser les routes de la soie sous le prisme de l’intégration régionale et des corridors de développement. Dans un second temps, l’étude des documents de planification à l’échelle du territoire chinois, de la province du Xinjiang et du Kazakhstan nous permet de comprendre l’insertion de la BRI sur ces territoires. L’étude du corridor Chine-Asie centrale, et plus particulièrement la frontière sino-kazakhstanaise nous permettra de mettre en lumière les dysfonctionnements et défis de ce projet. Grâce à ces analyses de données, nous questionnerons donc la viabilité des routes de la soie dans un contexte géopolitique particulièrement instable.

Mots clés :

Routes de la soie, Chine, Asie centrale, Kazakhstan, Géographie, Aménagement du territoire


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